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 -18 » vice et délice ft. silver

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conscience vouée à l'errance
Opium
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conscience vouée à l'errance


Féminin

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MessageSujet: -18 » vice et délice ft. silver
-18 » vice et délice ft. silver RxkgjUaJeu 19 Fév - 2:19

ImageCoucou et bienvenue ♥
Ce sujet est à haut risque pour votre santé mentale, muhahaha. Personnellement, je le trouve magique (gros câlins silver) (luv sur toi) mais hélas, ce rp est loin d'être aussi amour et paillettes que j'aime le prétendre, il est davantage sang, chair fraîche et membres déchiquetés, tout un tas de trucs pas très safe ni vraiment saint. (Non sérieux, passez votre chemin, c'est vraiment malsain par ici, et pas DU TOUT le genre de -18 sur ce que vous pensez tomber) (oui ici on est des gros psychopathes, sociopathes) (découper les gens, les torturer, leur retirer leur humanité, on adore) (on assume, et on est fiers). Donc vous êtes prévenus

Et pour ceux qui continuent la lecture, savourez, vous allez être servis :3


« âmes sensibles s'abstenir -18 »


img
» vice et délice




welcome
in
my
home

ft silver

-18
Son index parcourait la chair avec onctuosité, courant sur la peau blanche et immaculée, effleurant avec suavité, provoquant sur son passage quelques frissons de plaisir. Mais nulle plaisir ne venait sans douleur. Son ongle perça délicatement la peau, se frayant un passage parmi la chair avant de la déchirer brusquement, ce qui fit perler le sang. Non mécontente du petit cri étouffé de son jouet, les lèvres d'opium se fendirent en un rictus mauvais, si laid qu'elle en perdait presque les traits de l'enfant innocente. Ce nouveau jouet provenait des caves d'un ami. Elle avait acheté cette esclave contre quelques produits de sa confection. Ah, les humains... Elle ne se lassait jamais d'eux. Surtout, elle adorait les longues plaintes et les gémissements qui la sortaient du silence morne et habituel qui régnait chez elle. Installée confortablement à son sous-sol, dans une pièce spécialement réservé à des fins que vous préféreriez sûrement ignorer, elle avait sous ses yeux une belle jeune femme d'une vingtaine d'années. Ses yeux étaient bandés par un tissu rouge vif serré autour de sa tête, ses cheveux cascadaient le long du fauteuil dans lequel elle était allongée. Ses poignets et ses chevilles étaient retenus par des chaînes en métal froid, qui mordaient sa chair et laisseraient une jolie trace rouge sur sa peau porcelaine. Sa silhouette était plutôt agréable, elle avait des formes rondes, des hanches délicieuses et une poitrine généreuse. Les hommes se seraient perdus dans la luxure d'un tel objet, mais la fillette avait ses propres préférences.

Elle testait sa nouvelle drogue ; cette dernière agissait sur le cerveau pour amplifier les sensations, les cinq sens. Il en fallait peu pour briser un humain, cette séance sonnerait la fin pour cette pauvre créature qui finirait par perdre l'esprit. Elle finirait par l'abandonner ici, ou peut-être lui abrégerait-elle ses souffrances ? Elle attrapa doucement un de ses instruments à sa portée, un scalpel aiguisé avec soin, un petit sourire mutin étiré sur ses lèvres. Les hurlements s'élevèrent un à un, douce mélodie enchanteresse à ses oreilles tandis que la lame découvrait la chair, arrachait la peau et découpait avec méticulosité. Elle ponctuait chacun des mouvements du scalpel d'une tendre caresse sur les parties sensibles de la jeune femme, provoquant le raidissement de son corps, tendu par l'envie, crispé par la douleur. Les cris de douleurs étaient à la fois des gémissements de plaisir, râle rauque épris de doucereux plaisir, à la fois perçants et horrifiés, plaintes aiguës et stridentes. Elle sentait le corps réagir au moindre de ses touchers, à la moindre chose qui effleurait sa peau. La drogue semblait efficace, terriblement efficace : certains de ces clients allaient être contents.
Mais surtout, outre le fait qu'il s'agissait de son moyen de vivre et de gagner de l'argent, ces expériences apportaient à la fillette un certain plaisir malsain. Elle adorait maîtriser les choses, maîtriser ces faibles, insipides et répugnants humains. Elle se délectait de voir le corps se cabrer au moindre de ces caprices, elle savourait les sons qui s'échappaient de la bouche rose et pulpeuse de son esclave, elle jubilait presque. Sa nature mauvaise était éveillée, guidant chacun de ses gestes, chaque mouvement, tandis que ses yeux vides contemplaient la scène avec une douce satisfaction. Elle sentait lentement s'échapper la conscience de son jouet, provoquant davantage de violence. Elle détruisait la chair, s'insinuant dans les plaies déjà ouvertes et roses, caressait le sang qui se vidait sur la peau abîme. Sa belle poupée à la peau intacte, blanche et parfaite subissait un véritable carnage.

La sonnerie retentit, appel extérieur qui l'interrompait dans sa sombre entreprise. Elle s'arrêta, laissa le scalpel planté dans l'abdomen de la jeune femme sans plus s'en préoccuper, et quitta les sous-sol de sa résidence. Elle se dirigea vers la porte d'entrée, toute expression ayant déserté son visage qui était redevenu froid et impassible. Elle n'attendait aucune visite, pour autant qu'elle le savait. Elle n'était pas réellement ennuyée, l'expérience ayant été un succès, mais elle voyait déjà les moments froids et sombres revenir. Elle s'ennuyait vite, la douleur était toujours présente et avec elle ce sentiment permanent de ne faire que survivre, de ne pas exister et que tout était insignifiant, désuet. C'est ainsi qu'elle ouvrit, sa robe couverte de sang frais, quelques taches rouges sur les bras, et même une sur la joue. Ses cheveux noirs étaient maintenus et attachés, laissant juste tomber quelques mèches sur ses yeux vides. Avec le même visage froid et impassible qu'à l’accoutumée, la porte se glissa pour laisser apparaître la silhouette familière d'une personne qu'elle connaissait.
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corps éthéré de pureté
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MessageSujet: Re: -18 » vice et délice ft. silver
-18 » vice et délice ft. silver RxkgjUaJeu 19 Fév - 14:51

»Vice et délice

Le temple de la création ? Silver tu l'as déserté. Tu l'as laissé  de côté avec ton habit de religieux, ta foi aussi par la même occasion. Tu es partis à l'aube. Une belle journée t'attends, une si belle journée que tu ne peux contenir le petit sourire qui étire tes lèvres moqueuses. Vêtu d'un jean noir et d'un blazer assortit qui recouvre ta chemise d'une blancheur immaculée tu n'as pas oublié d'acheter quelques fleurs à offrir à celle que tu viens visiter. De près comme de loin tu sembles bien apprêté. Sans doute parce que venir visiter Opium te mets toujours en joie. Après avoir traversé le centre ville à pied et t'en être éloigné, Silver tu arrives finalement devant la demeure de la jeune fille. Posté devant la porte, mains dans les poches et corps prostré vers l'avant histoire d'être à la hauteur de son visage lorsqu'elle ouvrira, tu appuis nonchalamment et enclenche la sonnette. Tu es venu te plonger au bord du gouffre, tu sais que l'ivresse est un « entre-nous » . Tu viens lui offrir ta présence.Et la porte s'ouvre.
Voir la pénombre qui éclaire son visage, ses grands yeux vides. De multiple façons, vous avez le même regard. Las. Ce sentiment de n'être rien sans la compagnie amère d'une douleur enivrante. Oh, à elle sûrement tu peux le confesser. Tu l'observes un instant cette fille, et tu ne te départis pas d'un sourire solaire lorsque tu aperçois sa robe peinturlurée d'un rouge fraichement appliqué -Tu sais bien qu'elle n'est pas en train de repeindre une pièce- tu devines sans mal l'origine d'une telle substance. Tu dévoiles tes dents carnassières et tu franchis un pas vers elle, entrant sans en avoir reçu l'invitation.

« Ravi de voir que ma visite surprise te comble de joie Darling, tu es magnifique comme toujours. Je peux ? »

Trop tard, tu es déjà entré mais peu importe. De ta voix moqueuse avec un surnom tendre tu souligne l'air froid qu'Opium te présente, tu comptes bien le faire disparaître peu importe ce qu'elle affichera à la place. Du bonheur, du dégoût...Alors que tu jetais un coup d’œil rapide aux lieux, ton regard s'attarde de nouveau sur elle et tu approches ta main de son visage poupin. Son teint de porcelaine tacheté de sang. Vision scandaleusement aguicheuse. Tu déposes une main froide et légère sur sa joue et de ton pouce tu essuies la fragrance écarlate avant de porter à ta bouche un goût métallique que tu connais  bien. Opium a des loisirs auquel tu as bien envie de te prêter aujourd'hui. En posant les roses épineuses que tu as apporté sur le petit buffet de l'entrée, tu te demandes où peût être la charmante victime de ton hôte et tu entends des cris de souffrance qui ne perçaient pas à travers la porte fermée. Tu prends une moue affligé d'avoir raté le début des réjouissances et pourtant c'est de l’excitation qui prime, elle luit au coin de tes yeux.

« Mais dieu que tu sembles lasse ! J'espère ne rien avoir interrompu de ton petit jeu... Que tu as commencé sans moi. »

Ne fais pas l'enfant Silver, celle que tu as devant toi à depuis bien longtemps déjà perdu toute trace d'innocence. Sur ce tu traverses l'entrée, pèlerin qui foule une terre sacrée, tu suis la trace du sang, son odeur. Un prédateur ne saurait mieux faire Silver. Tu arrives devant une porte béante qui donne sur des escaliers et t’arrêtes devant, en franchissant son seuil tu laissera pour de bon les faux semblants loin derrière. Tu te tournes vers Opium avec un sourire espiègle.

« J'espère que ça ne te gène pas trop que je me joigne à toi ? »

Question rhétorique pour l'un de ses plus fidèles partenaire de jeu. Tu t'inclines et t'écartes de son chemin pour qu'elle ouvre la voie. Les sous sols de la résidence d'Opium constituent un vrai labyrinthe aux non initiés et elle, l'unique fil d'Arianne auquel te raccrocher. Tes iris trahissent une impatience lancinante. Un désir grandissant brûle tout ton être, C’est l'appel du sombre, un plaisir d’outre-tombe. Tu désires un cataclysme. Ton âme ravagée et souillé, c'est un monde entier qui devant tes ténèbres s’éteint. La souffrance aura l’audace d'éveiller en toi les plus noirs desseins.


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MessageSujet: Re: -18 » vice et délice ft. silver
-18 » vice et délice ft. silver RxkgjUaVen 20 Fév - 1:49



img
» deep inside ya a monster is hiddin'




drop
the
mask
honey

ft silver

-18
Ses lèvres se fendirent en un petit rictus mi-mauvais, mi-amusé, tandis qu'elle refermait la porte d'entrée. Certaines visites pouvaient s'avérer des surprises, promesses de combler une période du temps où pendant l'espace de quelques heures le faible lien qui la maintenait à ce monde se renforçait. Mais ses traits froids étaient toujours étirés de cette fatigue omniprésente, la présence éternelle de cet étau qui dominait son âme, sa douce mère qui lui avait donné cette affable naissance. Aucune émotion n'apparut sur son visage tandis qu'elle l'écoutait sans vraiment se préoccuper de lui donner une réponse. Les mots pouvaient être puissants, mais ses deux orbites vides plongés sur le visage de son interlocuteur parlaient pour elle : ou plutôt ils ne parlaient pas, ils représentaient un immense vide sans fond, si profond que nul fond ne semblait exister.
Elle n'esquissa pas la moindre réaction tandis qu'elle sentit le pouce de l'homme effleurer sa joue. Un toucher si faible qu'elle ne l'avait presque pas senti, pourtant la sensation demeura quelques secondes encore sur sa joue qui avait été marqué par ce contact chaud, humain. Nul réflexe ne s’exécuta, elle demeura aussi impassible que la poupée qu'elle était. Elle le contemplait lécher son doigt, sentait l'appel onctueux du sang sur ses lèvres qui l’enivrait. Il entendait les douces plaintes qui s'élevaient doucement depuis le sous-sol, annonces de réjouissances et elle pouvait lire au fond de ses prunelles froides cette éclat malsain, cette lueur d'excitation qui brillait avec une bestiale ferveur.

_ J'espère que ça ne te gêne pas trop que je me joigne à toi ?

Elle sentit tomber le masque, tandis qu'il se dirigeait vers les escaliers, elle sur ses pas. Elle aimait la vision délectable que lui offraient les hommes. Ils étaient ses sujets d'observation préférés, bien qu'elle ne les appréciait guère, pour ne pas dire détester, elle éprouvait un profond intérêt malsain pour eux. Certains s'avéraient davantage semblables à ce qu'elle était, mais n'était-ce pas de toute manière logique puisqu'ils étaient à l'origine de sa naissance ? Avec un petit plaisir dissimulé, elle admira le languissement qui brillait dans le regard de Silver, elle adorait la vision qu'il promettait : elle y voyait toutes les plus sombres pulsions humaines, qui ici n'étaient plus dissimulées. Elle sentait déjà monter cet instinct bestial, primaire, au sein du prêtre, où le désir ardent rongeait l'âme.

Elle lui lança un petit regard entendu, toujours froid et calme, ce qui contrastait avec l'apparente envie de son partenaire qu'elle sentait, doucement, pas à pas tandis qu'ils descendaient l'escalier, grandir et se réveiller. Elle aimait cet homme au cœur corrompu, elle aimait le visage qu'il arborait dans les ténèbres. Visage perfide et rieur. Elle sentait presque palper ses émotions tandis qu'elle se dirigeait dans les sous-sol, franchissant couloirs, tournant à des intersections, passant des portes, pour finalement arriver à la salle qui retenait sa chère prisonnière. Elle ne serait pas étonnée que si elle abandonnait Silver ici, il serait probablement perdu. C'était une idée plutôt amusante. L'endroit était grand, d'un côté on retrouvait une pièce ouverte avec le fauteuil où se trouvait son jouet, nu, toujours la lame du scalpel enfoncé dans sa chair. De l'autre côté de la pièce, il y avait une table sur laquelle se trouvait un cendrier et de l'encens qui enfumait la pièce d'une délicate odeur de plantes aux effets... réconfortants, un canapé et quelques fauteuils. Plus loin, quelques tables où traînaient des seringues, des boîtes contenant des pilules, d'autres de la poudre, quelques armoires et des tiroirs qui contenaient nombre d'autres trésors. Mademoiselle n'ouvrait pas ses sous-sols à tout le monde, la dealeuse n'emmenait que quelques rares individus en ces lieux.

Elle se saisit d'une bouteille de whisky, deux verres et offrit de quoi boire à son invité. Peut-être ressentirait-il des effets euphorisants, quelque chose qui envenimerait ses pulsions, l'inciterait à davantage de folie ? Un magnifique sourire cruel s'étira sur ses douces lèvres tandis qu'elle s'assit sur le sofa, son verre à la main, une cigarette dans l'autre. Elle avait des jouets intéressants pour distraire et amuser son invité comme elle se le devait. Mais pour l'instant, l'heure était au plat d'entrée. Elle désigna d'un geste rapide la jeune femme enchaînée au fauteuil au fond. Elle y était depuis des heures, dans une position inconfortable, nue et le corps strié de blessures. La tension du plaisir avait disparu pour laisser s'immiscer toute la douleur des blessures laissées à vif, sans oublier la lame toujours plantée dans son abdomen. Les effets de la drogue dureraient encore trois bonnes heures, si ses calculs étaient juste. De quoi s'amuser pendant un long moment, d'autant plus que d'autres divertissements pouvaient être au programme.

_ Amuse-toi, divertis-moi, lacha t-elle d'une voix aux accents enfantins, sa voix teintée d'un amusement malsain.
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MessageSujet: Re: -18 » vice et délice ft. silver
-18 » vice et délice ft. silver RxkgjUaMer 18 Mar - 18:55

»Vice et délice


Un véritable labyrinthe. Voilà ce à quoi ressemblait le sous sol d'Opium pour toi, homme a la fâcheuse réputation de n'avoir aucun sens de l'orientation. Tu l'a suis pourtant sans appréhension et ton sang reptilien se met à bouillir. Le contraste entre le calme apparent de la jeune fille et ton amusement non dissimulé est saisissant. Tu sais qu'elle pourrait être tentée de te lâcher en route et de se fondre dans les ombres alors tu restes cois pendant le trajet, gardant le plaisir de la taquiner pour plus tard. Tu es trop impatient de découvrir ce qui t'attends, hors de question de perdre une seconde. Car oui, plus tu avances et plus l'odeur du sang embaume l'air, inonde tes poumons.
Tu y arrives finalement, le trajet t'as paru horriblement long. Le temps qui semblait s'être arrêté reprends son cours lorsque tu pénètres dans la pièce qui recèle tes plus noirs désirs. Sans pouvoir te contrôler, tu sens un sourire immonde naître au bout de tes lèvres. Tu caresses la scène du regard. Une femme nue et ensanglantée pousse des gémissements tandis qu'un scalpel semble ancré dans son corps mutilé. Opium a des goûts sûrs et tu admires la jeune femme aux yeux bandés dont la longue chevelure épouse les courbes de son corps magnifiquement sculpté. Tu restes silencieux lorsque tu entends l'injonction d'Opium. Tu adresses pourtant un regard entendu à ta complice et d'un pas félin et discret tu te retires vers le coin de la pièce qui, embaumé d'une odeur délicate abrite des jouets encore plus réconfortants. Tu examines scrupuleusement chacun des objets métalliques. Silver tu ressembles à un gamin dans un magasin de bonbons. Tu sais que tu les veux tous, tu ne sais juste pas encore dans quel ordre tu vas t'en servir. Concentré et consciencieux tu te décides enfin. En prêtant attention à ne pas faire le moindre bruit tu t'empares de cinq poignards et d'aiguilles ainsi que d'un autre instrument que tu connais bien. Puis tu effaces le sourire qui habite ton visage, Silver dieu sait que tu aimes soigner tes mises en scène. Pour la première fois depuis ton entrée dans la salle tu esquisses un léger bruit, un hoquet de stupeur. D'un pas lourd et précipité tu fais mine de perdre ton souffle en approchant de ta victime mimant parfaitement l’effroi. Excédé tu t'exprimes d'une voix tremblante : L'espoir.

« Quelle horreur ? Que s'est-il passé ?! Ne bougez pas je vous retire ça tout de suite... »

D'un geste maladroit et précipité tu ôtes la première chaîne qui retient la fille avant de t'attaquer aux autres pendant que l'incompréhension mais surtout l'espérance illumine ses traits sensuels. Tu sens qu'au moindre contact de ta peau sur la sienne, un frisson n'ayant pas seulement pour origine l'angoisse la traverse. Les seringues sur la table te reviennent en mémoire et tu réprimes un sourire en devinant leur éventuel contenu.
Reprends plutôt ta petite scène, Silver.
Enfin délivrée de ses entraves un mince sourire éclaire le visage strié de blessures de cette pauvre fille, mais alors qu'elle s’apprêtait à se lever, tu lui plantes l'un des couteaux dans la paume de sa main qui reposait encore sur le fauteuil. Un cri déchire l'espace et la forçant à retrouver son siège tu lui enfonces une autre de tes lames dans chaque cuisses et le beuglement s'intensifie tandis que la femme retrouve sa position initiale. Il ne lui reste alors plus qu'une main de libre qui tente de te griffer. La prenant dans la tienne tu lui susurre tout bas: Trahison, désillusion.


« Du calme, a quoi t'attendais tu ? Oh ne vas pas croire que je suis mesquin. Je suis prêt à  libérer ton autre main, tu pourras alors montrer comment tu sais t'en servir... Mais pour cela tu vas devoir me rendre fier de toi. C'est fair play non ? Fais des efforts et tu auras une récompense. »

Avec l'unique poignard restant tu effleures le velours rouge qui lui bande les yeux. Tu aimes voir le regard larmoyant de tes victimes mais il est encore trop tôt pour qu'elle perde la foi. Tu souhaites qu'elle soit réellement au fond du gouffre avant de découvrir son bourreau. Tu t'agenouilles devant elle et pose l’instrument dont tu t'es emparé tout à l'heure sur l'accoudoir du siège, juste devant sa main maintenue qui est encore engourdie par des spasmes et le flux de sang s'écoulant de l'entaille. Méticuleusement tu commences à enfoncer des aiguilles dans les phalanges de sa main gauche ainsi que sur les orteils de la captive paralysant finalement chacune de ses extrémités. Un nouveau beuglement s'échappe de sa bouche. Un nouveau rire s'échappe de ta gorge.

Tu te tournes vers Opium comme si tu tenais à lui expliquer les règles d'un jeu dont elle serait l'arbitre. D'une voix innocente et enjouée tu lui présente le merveilleux instrument posté sur l'accoudoir. Tu sais très bien qu'elle comprend ce que tu as l'intention de faire puisqu’ici tout lui appartient. Mais tu dégrades ainsi encore plus ta victime lui ôtant toute dignité. Elle n'est ici qu'un divertissement parmi d'autres soumise à tes règles morbides .

«  Cet objet est très spécial. C'est une sorte de coupe ongle... Enfin pas vraiment. » Tu te grattes la tête faisant mine de chercher tes mots, de les rendre plus légers. Tu t'adresses alors à la femme qui te fait face  « Tu le place comme un coupe ongle, tu appuis sur ce manche et hop ! Ton ongle est soulevé, se décroche et s'envole, n'est-ce pas amusant ? Il faut souffrir pour être belle, si tu veux me plaire tu vas devoir faire de ton mieux hein ?    A chaque fois que tu arracheras un ongle, j'ôterai les aiguilles d'un de tes jolis doigts. Tu pourras alors être libre et gambader tant qu'il te plaît... »

Tu doutes qu'elle puisse marcher par la suite et la bête en toi ne sera pas assez rassasiée pour la laisser filer mais tu aimes nourrir ses espoirs. Tu aimes encore plus les briser. La femme te supplie, tremblante transpirante et réticente tu l'a fais taire d'un simple baiser et te saisi délicatement de sa main libre au teinte porcelaine pour l'amener vers l'objet de torture et tu l'aides à positionner un doigt écarlate de son membre immobilisé. Tu ajoutes d'une voix plaisante une menace à peine voilée

« Je ne suis pas très patient et Opium chérie compte sur moi...Si elle venait à s'ennuyer je ne te le pardonnerai pas compris ? »

Tu laisses la femme au visage déformé par la terreur et te glisses derrière Opium que tu prends dans tes bras. Reposes ta tête contre son épaule. Tu es d'une affection écœurante, c'est affligeant et tu le sais.  Tu fermes les yeux et compte jusqu'à trois lentement, l'excitation monte en toi quand...
Clic. Un petit bruit sec .
La souffrance devient reine.


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MessageSujet: Re: -18 » vice et délice ft. silver
-18 » vice et délice ft. silver RxkgjUaJeu 19 Mar - 21:11



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» time to hunt sweetheart ♥




let us
see how
you die
honey ♥

ft silver

-18
Le mal était profondément ancré dans les racines de l'humanité, se frayant un chemin depuis des millénaires, à travers générations, histoires et civilisations. Les hommes étaient si faibles, si malléables, si influençables et prompts à sombrer dans la démence, amuse-bouches du fléau, jouets de démons irascibles. Le vice s'était propagé, s’immisçant même jusque dans les cœurs les plus purs afin de les tourmenter, les corrompant de sombres desseins et pensées. Ils étaient souillés, tous sans possibilité de faire une quelconque distinction, revêtant la robe noire et ténébreuse des méfaits, des désirs interdits et immoraux.
Ils utilisaient la ruse pour se déguiser, se confondre parmi les ombres et s'adapter en société, se parant de faux visages que tous s'amusaient à porter dans l'espoir que cette fausse réalité puisse un jour devenir réelle. Ils utilisaient le mensonge pour charmer, usant et fabriquant des histoires factices, des illusions monstres se berçant sur leurs lèvres pâles dont le seul but était de plaire. Ils utilisaient leurs sourires pour persuader, se parant de leur masque de complaisance et de fausse honnêteté afin de paraître davantage et d'enjoliver jusqu'à l'univers entier.

Depuis toujours, cachés parmi tant d'autres se cachent des êtres qui n'ont d'autres pensées que celles de faire sévir le mal, dévoués à la destruction et épris de cette douce satisfaction de réduire les autres en pièces, réveiller en eux la souffrance. N'importe quel individu peut basculer dans ce monde et y pénétrer, s'abandonnant aux bassesses de la luxure, l'ivresse de la torture, la jouissance de dominer. Certains vous diront que l'homme était mauvais et naissait ainsi, seules les conventions sociales, les mœurs, les coutumes et l'éducation les façonnait à l'image de ce que l'homme voulait pour la civilisation, oeuvrant pour la paix et l'entente – sans oublier le profit, sans doute.

Opium, entité dépourvue de tels enseignements, était singulièrement mauvaise par nature. C'était inscrit au plus profond de son essence, gravé au fer rouge dans sa chair. Elle, douce engeance de la douleur n'avait d'autre échappatoire mis à part celui de faire partager sa croix. Nul sommeil n'était promis à une âme en sursis, dont la condamnation éternelle était une incommensurable souffrance qui jamais ne s'éteindrait. Le poids infâme de ces maux pesait sur sa maigre poitrine. Tout son corps criait sa nature de vagabond.
La douleur semblait être vivante en elle, glissant sur sa peau blafarde, s’immisçant dans chacun de ses pores et se dessinant sur ses traits mesquins. Sur ses lèvres semblaient se presser promesses de souffrances, sur son visage pouvait se deviner les futures expiations promises, ivre de se délecter de la peine des autres. Sa silhouette était silencieuse et immobile, ainsi qu'on l'avait crée à l'image des hommes, elle douce jeune fille aux traits d'enfant, mais dépourvu de cette flamme qui caractérisait l'humanité, elle était pour ainsi dire la mort. Sans substance ni raison. Son souffle exhalait les châtiments réservés aux condamnés pour l'éternité.

Ses yeux reflétaient l'absence d'espoir, ou d'émotion ; nulle compassion ne vivait au fond de excavations sombres, abysses dénués de toute matière ou chose. Elle observait même avec un plaisir malsain le spectacle qui se jouait devant elle, un mince rictus étirant ses douces lèvres. Le jeu de Silver réveillait en elle ce côté bestial, cet instinct primitif et sauvage enfoui au fond d'elle, inhumain. Les yeux rieurs, elle posait son regard sur cet homme qui, tel le saint dont il avait la profession, joua son rôle à la perfection. L'acte débuta.
Alors que tout semblait hurler chez la femme enchaînée de la dépouiller davantage, de lui retirer le reste d'humanité qu'elle possédait encore, le jeune homme lui offrit en toute bonté cette dernière douce et chaleureuse lueur d'espoir. L'humain était si naïf et innocent, prêt à accueillir une aide survenant de nul part lorsqu'il se retrouvait au plus bas. Elle accueillit la réaction de l'esclave d'un rire mélodieux, frisant l'indécence tellement il était cristallin, et semblait provenir d'une enfant.
Lorsqu'elle ne perdait pas son temps dans l'indifférence, ou la haine, elle adorait les humains.

Ce qu'ils pouvaient être si facilement brisés, ce qu'ils pouvaient être si faibles, si stupides. Tant de défauts innombrables qu'elle n'aurait su tous les énumérer. A la place, elle s'abandonna à la vue splendide de ce jeune homme rongé et corrompu, elle seule spectatrice. La délivrance était illusion, tout comme la nécessité d'avoir des chaînes pour être emprisonné. Mensonges. Chacun des cris, des gémissements aigus ou tantôt rauques lui étaient si doux et si délicieux à l'oreille. Elle aimait ces sons ou vibraient agonie, douleur et désespoir. Pour ce qu'il était, pour ce qu'il prétendait être et pour sa véritable nature, Silver, elle l'aimait.

Douce affliction, douce expression perdue entre la terreur et la douleur. Ce visage déformé, étiré en traits si laids qu'ils rehaussaient la beauté de cette scène. Elle voyait cette âme se perdre, plongé dans un si grand désespoir qu'elle resta docile. La jeune fille s'amusa même de voir le jeune homme la prendre dans ses bras, un sourire mutin dessiné sur sa bouche. Palpable, elle ressentit à travers Silver cette émotion qui grimpait et dominait les autres, cette excitation malsaine qui se confondait avec le plaisir et la jouissance. Puis la sentence tomba.
Le cliquetis retentit.
Cri. Abomination. Horreur. Douleur.
Un rire mauvais, spontané, s'échappa des lèvres d'Opium qui rigolait aux éclats, se mélangeant et se confondant mélodieusement aux hurlements qui retentissaient dans la pièce.

A la fin, il ne restait plus qu'une épave inerte, trop souffrante pour pouvoir crier davantage, trop fatiguée de cette peine indescriptible. Cette vision si déchirante, si inhumaine et dégradante, si basse et si honteuse de ce qui avait été autrefois un humain, une belle jeune femme désirée pour ses courbes généreuses. Désormais de retour à son état naturel de déchet, elle était splendeur et beauté, si laide qu'on ressentait presque son besoin, son envie irrépressible de mourir. Hélas, que ne pouvait-elle céder à son souhait et accéder à sa requête. Opium en aurait presque été peinée. Mais elle n'avait rien de compatissant en elle, pas la moindre once. Et un jouet était un jouet, et celui-ci sans aucune valeur, il ne fallait pas l'oublier, et le divertissement devait continuer.

_ Relâche-là, comme promis, souffla la jeune fille de sa voix d'enfant.

Aussitôt qu'elle serait libérée de ses chaînes, le jeu allait commencer. Le plus amusant serait de voir comment cet atrocité allait réagir. Cet espoir lui ôterait toute envie d'en finir, après tout qui n'est pas prêt à tout pour survivre ? En tout cas, elle ne serait pas assez rapide pour courir, mais peut-être pourraient-ils lui donner de l'avance... Après tout, ils n'étaient pas des monstres, n'est-ce pas ? Un mince sourire fendit son visage tandis qu'elle désignait à son partenaire les armes sur le mur, la plupart non létales, de quoi faire durer un peu plus longtemps puis elle attrapa les dagues à sa portée.

La chasse à l'homme allait pouvoir commencer.
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MessageSujet: Re: -18 » vice et délice ft. silver
-18 » vice et délice ft. silver RxkgjUaSam 21 Mar - 19:30

»Vice et délice


Elle aurait pu croire que la première douleur serait la pire, qu'elle s'y habituerai. Que ses membres s'engourdiraient, ou juste que par la clémence de Dieu elle s'évanourait... Mieux encore qu'un sommeil sans fin la submergerait.
Elle avait tort.

Au premier mugissement de l'appareil un cri inhumain résonne dans la pièce, la jeune femme qui se contorsionne devant toi n'arrive qu'à enfoncer plus profondément les lames qui lui strient la chaire. Des larmes coulent le long de ses joues et du sang abonde hors de sa bouche. L'idiote sous le coup de la douleur s'est mordue la langue. Tu l'as vois déjà prête a se briser en deux. Prête à abandonner. Ton sourire s'éfface Silver, un peu déçu de ce comportement faiblard. Tu te rapproche d'elle avec ton verre emplit d'alcool que tu n'as pas encore touché.

«  Tu es une bonne fille.  Il ne faudrait pas que ta plaie s'infecte. »

Tu répends juste quelque goutte du liquide sur son doigt mais tu sais que cela sera bien suffisant pour décuppler ses sensations. Un nouveau hurlement tandis que l'air de la rebélion luit dans son regard. Avec un air amusé tu te rappelle avoir promis d'être gentil avec elle alors tu quittes Opium et te place au côté de votre victime pour l'apaiser et l'encourager tandis qu'elle passe au prochain doigt. «  c'est bientôt fini ne t'en fais pas ! » «  Tu es très courageuse. » Tu lui sussure des mots réconfortants de  ta voix mielleuse et apposes tes caresses laissant tes mains parcourir son corps. Elle est totalement perdu. La souffrance, le plaisir. Tu en a effacé les frontières en cet instant et tu continue de lui faire du bien, et elle continue de se faire du mal.

« N'oublie pas que tu es la seule reponsable de tout ça. »

Tu l'en persuades. Silver tu n'es qu'un spectateur après tout, c'est elle qui de son propre chef se mutile non ? Tu jettes un coup d'oeil à ta chère Opium absorbée par la scène qui semble s'amuser, lesourire qui point sur ses lèvres ne fait qu'accroître le tient.

Pendant ce temps votre petit jouet continue son auto-destruction. Tu libères au fur et à mesure chacune de ces mains, et puis finalement ces pieds. Des aiguilles ensanglantées jonchent le sol et tu gardes les poignards à ta portée. Quand elle te supplie de retirer le scalpel tu t'executes. Sans doute la femme pense que cela est mieux mais l'hémorragie ne va qu'empirer. Tu admire l'objet contendant et te tournes une nouvelle fois vers Opium un sourire éclatant et une voix monocorde anime tes horribles paroles.

« Dis Opium tu le savais ? On peut survivre sans sa rate ! Je ne l'ai encore jamais expérimenté moi même, cependant notre amie le pourrait... »

Tu allais obliger la fille à se rasseoir mais la voix de la poupée t'interromps dans ton entreprise. « Relâche là, comme promis. » Avec un air d'enfant surpris en pleine bétise tu t'arrête et fait la moue. Finalement tu te mets à rire et te gratte la nuque comme s'il ne s'agissait que d'un petit oublit sans importance.

« Ah oui tu as raison... C'est bien ce que j'ai dit haha !  Désolé je suis un peu tête en l'air »

Tu es plaisant et plus que convainquant, cependant lorsqu'on te connaît un minimum il est aisé de dire que tu mens. Tu acceptes d'écouter Opium car tu sais que si elle t'interromps c'est qu'elle à un projet encore plus amusant, pour cela tu lui fais confiance. Tu crois bien avoir deviné ces arrières pensées mais agit le plus naturellement sans éveiller les soupçons.

«  Alors que prévois tu ? Je pense que...» Tu entends des pas lourds et féblards abattre le sol, tu parles et fais mine de ne rien remarquer. C'est presque incroyable que cette fille puisse se mouvoir dans son état. Un sourire espiègle ôrne ton visage, en prenant ton temps tu te retournes. Len-te-ment. La femme à disparue. Une trace de sang qui mène à la sortie.
« … Ce sera donc une partie de cache-cache hm ? Je suppose que nous sommes les loups . »

Tu laisses un long moment s'installer. Tu comptes tranquillement, imprégné des règles de ce jeu mortels ta voix résonne dans le batiment. Perverse et jouissive. Une fois arrivé jusqu'à cent, tu ris naïvement et attrapes Opium par le poignet une lueur malicieuse dans le regard.

«  On ne devrait pas se séparer, dans ces cas là ça se finit toujours mal. »

Dans les films d'horreur peut-être. Sauf que dans un film d'horreur vous seriez les monstres et non les victimes alors tu n'as pas à t'en faire Silver. Tu trouves juste un pretexte pour entrainer Opium à tes côtés. Tu l'entraine vers la sortie et constate que la piste ne sera pas des plus difficiles à suivre. Inutile de courir. Enfin ton sens de l'orientation est déplorable alors ne sois pas trop confiant. C'est pourtant d'un pas prédateur que tu avances tranquillement à ses côté et demande curieux.

« Au fait qu'est-ce que tu as injecté à cette pauvre fille ? L'effet est des plus amusants . »

Qui imaginerait qu'en tant que prêtre tu es un fidèle client d'Opium ? Qui imaginerait que tu es corrompu du sang jusqu'aux os Silver ?


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MessageSujet: Re: -18 » vice et délice ft. silver
-18 » vice et délice ft. silver RxkgjUaVen 27 Mar - 18:15



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» nulle prière ne peut te sauver




start
prayin'
damn ♥

ft silver

-18
« Non, désespoir, putride réconfort, je ne veux pas me repaître de toi ;
Ni dénouer, tout lâches qu'ils soient, les derniers fils de l'homme
En moi, ni, tout épuisé que je sois, m'écrier Je ne peux plus...
»

Gerard Manley Hopkins



_ Ce sera donc une partie de cache-cache hm ? Je suppose que nous sommes les loups.

Peut-être était-ce l'idée de ce jeu, ou peut-être était-ce la vision qu'offrait Silver qui lui arracha un petit sourire sur ses lèvres. Il ressemblait à un enfant prêt à recevoir et ouvrir son cadeau pour une occasion particulière. Elle aimait ce côté gamin et capricieux qui n'arrivait cependant pas à la tromper : la perversion teintait sa voix, la sublimant. Le voir se prêter à ce jeu était un réel plaisir, surtout qu'ils en étaient les maîtres, et à chaque occasion spéciale ou le jeune homme lui rendait visite, Opium ne manquait jamais ses devoirs d’hôtesse et offrait à chaque fois une nouvelle distraction variant délices sulfureux et plaisirs sauvages.

_ On ne devrait pas se séparer, dans ces cas là ça se finit toujours mal.

Sans dire mot, elle esquissa juste un petit plissement de ses yeux tandis que son argument qui sonnait faux s'évanouit dans le silence environnant. Il avait saisit son poignet et elle y vit là une belle occasion de jouer un peu, elle aussi, à son tour. Elle attrapa sa main de la sienne libre et la pressa contre ses lèvres froides, promesse sombre de maux, marquant le début de cette chasse. Son poignet libéré, elle ramassa sa dague et l'utilisa pour déchirer le haut de son partenaire avec sauvagerie. Après avoir réduit en pièce le tissu qui laissait entrevoir tout son torse désormais, elle laissa s'échapper un petit rire, toujours le même rire rauque mais enfantin et chantant.

_ Tu ressembles davantage à un monstre sauvage, ainsi, glissa t-elle, mais pas assez pour me faire peur je suppose.

Elle s'engouffra aux côtés de Silver, suivant la piste laissée par les traces de sang. C'était un appel irrésistible, silencieux, cette rouge traînée résonnait comme une somptueuse invitation au carnage. Presque avec impatience, la jeune fille jouait calmement avec la lame de sa dague tandis qu'ils marchaient sans se presser. Le gibier était perdu, désorienté et affaibli. Il n'avait pas pu aller bien loin, et de toute façon jamais il n'aurait pu trouver la sortie dans ce labyrinthe.
Son masque de sérénité et d'impassibilité menaçait de s'effriter cependant, elle sentait la commissure de ses lèvres se remonter en un méchant laid rictus. La fillette avait perdu sa belle apparence d'enfant innocente, abandonnant ses mensonges pour la cruelle vérité. Ses yeux froids et inhumains étaient emplis d'une rage désormais non dissimulé, et tout criait en elle une soif insatiable de sang et de chair. La nature lui avait donné ce corps d'humain, mais tout en elle criait le contraire.

_ Une nouvelle drogue, puissante, souffla t-elle, et amusante surtout. Tu voudras l'essayer après ?

Elle lui esquissa son plus beau sourire, ses dents blanches étincelant doucement, avec une petite moue charmeuse et innocente. Elle s'amusait tellement de cette apparence chétive et naïve, qui lui permettait de dissimuler la plupart du temps ses réelles intentions. Pour couronner la scène, brisant cette image, elle caressa de ses doigts fins la peau pâle de la joue du jeune homme, affichant un sourire vulgaire et sadique sur sa bouche rose blafarde. Peut-être aurait-elle davantage de chance en lui injectant à son insu.
Elle n'eut pas le temps de rajouter quoique ce soit. Une silhouette était apparue dans son champ de vision. Le sombre simulacre de ce qui avait été jadis une femme était recroquevillé dans le coin d'une pièce. Avait-elle réellement eu l'espoir de passer inaperçu en se cachant à un tel endroit ? La jeune fille allait se faire un plaisir de ruiner ses beaux rêves. Elle abandonna Silver sur place, rangeant sa dague dans son étui sur son avant-bras et s'avança vers la jeune femme de sa démarche nonchalante de fillette sereine.

_ Dans cette cage, lança t-elle en désignant un coin de la pièce, attrape la laisse et ramène le chien.

Se refusant à se jeter sur elle, pour déchirer sa chair tendre, arracher le cartilage et briser les os, elle calma sa rage croissante et dissimula son envie sous son masque froid habituel. Ses traits impérieux distinguaient sans peine sa peau déchirée, les couches de ses muscles, le dessin élégant de ses tendons, et même les veines bleues qui battaient avec force au rythme effréné de son cœur. Lorsque le jouet vit la jeune fille s'approcher, son visage se transforma en un masque immonde et grossier. Elle ressentait l'effroi se refermer sur son cerveau, sur ses pensées comme un étau, serrant encore et encore.
Elle essaya d'hurler de toute ses forces mais Opium l'en empêcha. Elle emprisonna sa bouche dans sa main, avant d'attraper doucement son visage, refermant ses serres froides autour de son menton pour plonger son regard inhumain dans ses pupilles effarées. Elle caressa ses lèvres ensanglantées de son pouce avec douceur, et presque tendresse tandis qu'elle ressentit son corps tout entier frémir à ce contact. Les humains, ces faibles et douces créatures, elle avait pour eux de sombres desseins tout aussi malsains les uns que les autres.

_ Silence, ma belle, tu n'aimerais pas me contrarier n'est-ce pas ? Souffla la jeune fille. Bien, reste silencieuse.

Un petit rire doux, faible et mélodieux s'échappa de ses lèvres tandis que sa victime regardait le regard vide de son prédateur avec fascination. Ses deux excavations sombres étaient vides et creuses. L'image de cette poupée de porcelaine penchée sur un déchet brisé avait quelque chose de fascinant, après tout. Elle sentait cet être fébrile entre ses doigts, ressentait même le moindre de ses tremblements. Silver avait été réellement mauvais avec elle, en effet. Peut-être pensait-elle pouvoir trouver un peu de repos avec cette fillette. Grave erreur. Ce n'était que le début.
Voir ses espoirs brisés, voir sa lumière s'effondrer était délectable, bien entendu. Mais Opium avait un autre plan en tête, en effet, lui faire perdre son humanité. Elle glissa ses doigts fins sur sa peau, la parcourant avec délice et volupté, arrachant un petit gémissement à sa belle victime. Après quelques caresses sur son corps qui se cambrait contre sa volonté, les effets de la drogue la rendait encore plus docile et sujette à toute sollicitation. Tout le corps de cette pauvre femme débordait d'une envie sauvage et bestiale. Mais à quel prix ?

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MessageSujet: Re: -18 » vice et délice ft. silver
-18 » vice et délice ft. silver RxkgjUaLun 13 Avr - 20:32

»Vice et délice

La traque commence et tu ressens une excitation qui n'est pas liée qu'a celle ci. Certes il y a l'appel du sang, la chair décousue qui se perd dans le labyrinthe de vos supplices. Mais il y a Opium. Surtout Opium qui sait faire réagir ton instinct animal qui ne demande qu'une chose : surgir complètement. Et définitivement. Or cela ne t'es pas possible du moins, pas permit. Sauf dans ses lieux ou la jeune fille t'ouvre la porte aux abus, à la décadence, aux enfer. Mutin et malsain tu souris lorsque la lame frôle ta peau et vient déchirer le tissus dévoilant ton torse. Opium enfantine se met à rire et d'abord tu ouvres la bouche pour faire mine de la sermonner, déformation professionnelle certainement. Tu soupires avec exagération.

« Comment vais-je pouvoir regagner le temple dans cette tenue ? Enfin je suppose que cette question attendra. »

tu lui adresse un sourire complice et ôte les lambeaux que tu laisses joncher le sol,  la luxure envahit le territoire de la vagabonde. Ton sourire s'étend Silver au quelques mots de ta partenaire de chasse. Sûrement tu ne peux point effrayer Opium, elle qui a traversé la souffrance de milles hommes et subit les pire maux a chaque instant de sa vie. Pourtant ton expression se fait lubrique et ton regard plus sauvage lorsque tu la suit dans le dédale.

« Jamais je ne pourrai te faire de mal Opium, mais tu pourrai me craindre pour une autre raison. Je pourrai t'offrir le plaisir et te faire aimer ça au point que tu en perde la raison. »

Tu es arrogant Silver et tu commences à taquiner Opium. Elle sait bien pourtant que tu as autant besoin d'elle qu'elle a besoin de toi. Oui tu es prêt à l'avouer tu aimes Opium, énormément. Ce n'est pas un amour pure et chaste qui illumine ta vie, non. Ensemble vous plongez dans des ténèbres sans fin. L'obscurité est tellement plus confortable à ton goût. Tu contemplais ton masque brisé tandis qu'Opium perdait son indifférence pour adopter des traits plus passionnés lorsqu'elle te propose d'essayer la drogue qu'avait absorbée le gibier. Son sourire se fit magnifique et innocent et tu ne peut retenir un rire, tu n'es pas dupe.

«  Je te fais confiance au sujet de son efficacité, je t'en achèterai peut-être mais ce n'est pas le genre de produit que je consomme, tu le sais. »

Tu regardes Opium suspicieux, elle serait bien capable de tenter de t'en injecter une dose pour te rendre tes taquineries à son égard. Tu te saisis de ses doigts fin qui caressent ta peau pour les faire descendre le long de ton buste mais fut interrompu par votre découverte. Une loque humaine recroquevillée misérablement dans le coin d'une pièce. Sérieusement ? Cette femme était vraiment décevante, tu pensais la voir courir un peu plus loin . Enfin dans son état, la voir ainsi était plus que compréhensible.  Silver, tu joins le geste aux suggestions d'Opium. Tu ignores les cris, les supplications, les couinements. La poupée met fin à ce brouhaha emprisonnant la bouche de la victime avec ses mains.
Tu crois  lire un léger soulagement dans le regard du jouet détraqué. L'idiote semblait soulagée que tu restes finalement à l'écart Silver. Tu retrouves le sourire. Quelle idiote de se faire duper par l'air chétif d'Opium. Tu as l'occasion une fois de plus de constater les effets miraculeux de cette drogue et ne peut retenir un commentaire.

« Je vais définitivement t'en acheter. »

Tu observes la jeune fille titiller l'autre et cela ne fait qu’accroître ton appétit. Tu la regardes un moment puis commence à être irriter, à froncer les sourcils, à faire preuve d'impatience. C'est quelque chose que tu ne peux jamais te permettre de montrer d'habitude Silver alors tu en profites. Tu viens te placer derrière Opium et commences à délasser le corset qui maintient sa robe de poupée . Tes gestes sont lent et habiles, calculés. Ceux d'un homme qui à l'habitude de jouer au jeu du désir. Tu laisses tes lèvres plonger dans son cou, l'embrasse avant de la mordiller légèrement. Tu comptes laisser la trace de ta venue sur sa peau albatre.

« Pourquoi ne t'occuperai tu pas un peu plus de moi ? Je vais finir par être jaloux. »

Tu l'as saisi par les hanches et la fait faire volte face, avide de voir son expression. Tu fais définitivement tomber le corset la laissant dans une robe légère et t'amuses à la détailler du regard. Tu sens l'autre femme vous observer avec fascination mais ne lui adresse pas un seul coup d'oeil. Tu t'es lassé d'elle et seule Opium retient ton attention désormais.

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MessageSujet: Re: -18 » vice et délice ft. silver
-18 » vice et délice ft. silver RxkgjUaDim 3 Mai - 19:22



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» cause that's what we're




debau
-chery
vice
& fun

ft silver

-18
Son créateur avait-il pour aspiration de lui conférer à la fois l'innocence que suggérait son apparence d'enfant juvénile, crédule et chétif ? La nature lui avait offert cette enveloppe charnelle douce, ce corps de jeune fille. Mais rien ne pouvait aller contre son essence insidieuse, ce résidu qui corrompait tout le reste. Elle, engeance de la douleur, sans aucun autre enseignement que l'incommensurable peine qui la brûlait tout entière, s'était vu acquérir des penchants que nulle fillette ne saurait posséder. Était-elle ce que représentait ce masque de pureté, ou n'était-elle rien d'autre qu'un simple pantin dessiné pour le plus simple des plaisirs malsains de sa mère la souffrance ? Elle n'était pas humaine, elle n'était rien d'autre qu'une vulgaire créature monstrueuse, comme lui rappelait sans cesse ses plaies béantes et creuses à la place de ses yeux.
Sur ses lèvres d'un rose froid, blafard s'étiraient le plus perfide des rictus. Les humains étaient ses sujets d'observation, des distractions dans un monde fade et insipide. Ils réveillaient ses plus sombres pulsions inhumaines, celles qui appartenaient davantage au monstre qu'elle était qu'à l'apparence humaine qu'elle essayait de feindre chaque jour. Alors elle faisait tomber le masque. Avec délice, promesse somptueuse de vice et de débauche, elle plongeait son regard dans les yeux de son partenaire avec qui elle partageait le goût pour le feu, la souffrance et la luxure.

L'inanimée poupée de porcelaine, aux traits figés dans le marbre, commençait doucement à se réveiller. Cette vie devenue dérisoire par son infinité, elle ne savait comment combler chaque jour qui passait et se ressemblait inlassablement. La flamme au fond d'elle s'était éteinte, brasier froid ne demeurant plus que des cendres amères. Seule une personne arrivait à retenir son attention, à lui rappeler les douces braises vives et brûlantes, ravivant son âme oubliée. Si au début elle avait trouvé cet homme intéressant, si elle avait su saisir quelques ressemblances, notamment avec la double vie qu'il menait, ils étaient devenus en quelque sorte des amis.
Ou plutôt, ensemble, ils étaient redevenus des êtres primaires, s'abandonnant à leurs premiers instincts, à la bestialité, au chaos et la destruction.
Ses traits impérieux avaient fini par disparaître, se déformant pour une expression d'amusement malsain tandis que Silver la débarrassait de son corset. Se nourrissant de son avidité, son empressement, elle oublia l'objet sans valeur délaissé à l'autre coin de la pièce pour se dédier à son invité, et alimenter son impatience. Monstre elle était. Elle aimait les hommes, elle adorait ses jouets fragiles. Elle pouvait entendre son souffle impatient, presque rauque. Ce qu'elle appréciait, c'était de jouer avec, de se jouer d'eux, de les réduire en poussière et de les vouer à la destruction. Alors elle s'abandonna à une démarche lascive, détruisant toute trace d'innocence dans ses traits d'enfant, balayant sur son passage son masque d'ivoire et d'impassibilité.

Elle s'approcha doucement de son... ami, un sourire mutin froid et pervers dessiné sur sa bouche légèrement entre-ouverte. Leur relation était basée sur la débauche, le vice et la douleur. C'était la promesse d'être ce qu'ils étaient et d'abandonner leur masque lorsqu'ils étaient seuls. Et surtout, c'était la possibilité de jouer qui était davantage alléchante.
Elle rit doucement, de ce rire à l'accent enfantin et aux sonorités chaleureuses. Adieu l'image de glace, adieu la poupée froide et morte. Elle caressa doucement les lèvres de Silver, ses deux yeux vides plongés dans son regard impatient. Il ne lui fallut que quelques secondes pour se débarrasser de ce qu'il restait du haut encombrant, qui finit en un tas haillons plus bas. Puis son ongle parcourra la peau de son torse doucement, veillant à laisser un petit filet de sang rouge vif qu'elle lécha avec sa langue rose avec un plaisir délectable visible. Elle appuya ses lèvres doucement sur son torse,  effleurant du bout de sa langue la griffure tout en lui dardant un regard amusé.
Puis elle attrapa son menton dans sa main, et posa sa bouche sur ses lèvres, entre-liant sa langue à la sienne pour faire partager le goût de son sang.

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