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 La douceur qui fascine et le plaisir qui tue ♒ Ebène

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coeur souillé de noirceur
Ebène
Ebène
coeur souillé de noirceur


Féminin

MESSAGES ▲ : 534
DATE D'INSCRIPTION ▲ : 16/05/2014
AVATAR ▲ : tyki mikk
DIT ▲ : luccio, ébénito
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MessageSujet: La douceur qui fascine et le plaisir qui tue ♒ Ebène
La douceur qui fascine et le plaisir qui tue ♒ Ebène RxkgjUaJeu 22 Jan - 19:00

ébène
le rassurant de l’équilibre, c’est que rien ne bouge. Le vrai de l’équilibre,
c’est qu’il suffit d’un souffle pour faire tout bouger
Informations Générales
APPELLATION - Ebène, pour rendre justice à sa carnation et à son regard sombre

ANCIENNE IDENTITÉ - Santo di Marzzio, au-delà de son sourire angélique il n'avait pourtant rien d'un saint.

SURNOM - Luccio (voir anecdotes)

ÂGE PHYSIQUE - Santo est décédé à l'âge de vingt-neuf ans.

NATIONALITE - Italienne, ou quelque chose d'approchant.

METIER - Polyvalent dans sa profession de petite frappe, il peut s'improviser escroc, mineur ou encore prêteur à gage si les affaires sont instables. Lorsque la saison est plus fraîche, il reste en Ethernite où il travaille sur le chantier naval, il est spécialisé dans le carénage des bateaux et il faut lui reconnaître une certain talent en la matière. Le reste du temps, il pêche et vend sa marchandise directement sur les docks.

LIEU DE RESIDENCE - Ebène le damné est un voyageur. Pour satisfaire les exigences de son métier, il sillonne Libra tout au long de l'année. Il s'arrange pour retourner dés qu'il le peut en Ethernite, son pied à terre, le bercail.

GROUPE - Damné

TRIBUT - Parce qu'il avait abusé de la chair et n'avait eu de cesse de chercher à rassasier la moindre de ses faims lorsqu'il était encore Santo, la balance a privé Ebène du désir dans lequel il se complaisait, qui régissait son être. Condamné à errer sans but dans cette nouvelle vie, ses tentatives pour tuer le vide de ses entrailles se sont jusqu'alors soldées par des échecs. Il cherche, désespérément parfois, une substitution à ses rêves de débauche et de luxure. Une sentiment aussi intense que le désir qui pourrait lui permettre de s'oublier un temps.

   
Description Physique
« you have to look pretty in order to survive in this harsh world »
Cette tête-là n’a pas été touchée par la grâce divine. Ce visage ne porte pas le masque d’une beauté intemporelle, seulement la grâce que confère la jeunesse. Et même cela se délite. Un visage que l’on semble connaître depuis toujours, le fantôme des rondeurs de l’enfance errant quelque part dans la région des joues et de la bouche. Des yeux si sombres que l’on n’en discerne pas les pupilles et un regard ancien sur la  vie qui occulte toute forme de candeur. Cette face a quelque chose de minéral, dans ses creux, ses bosses et ses méplats. Des cernes, des plis et quelques rides au coin des yeux ne partiront plus. Dans une expression naturelle de son insolence les sourcils se froncent, la bouche –adorable- s’étire en un rictus moqueur. C’est un séisme sous la peau qui dévaste les traits déforme les expressions. Des fossettes apparaissent, les paupières se plissent, et là où un enfant plein d’orgueil se tenait, il n’y a plus qu’un homme.

Sa peau sombre se tend sur ses os, craque sous un soleil de plomb et pleure d’aise au contact de cette chaleur bienveillante. Ses cheveux, d’ébène une fois encore, collés à sa nuque par la sueur, se dressent, hirsutes, trop longs. Couvert de poussière et de sable, cette carcasse n’aspire plus qu’à ne faire qu’un avec les paysages qui l’entourent. Sentir et ressentir la vie pour tromper le vide. Sa silhouette est très grande, son allure pleine d’aisance, mais Ebène est bien loin de pouvoir tromper qui que ce soit. Ses vêtements ne sont pas ceux qu’un prince, ses pas ont la lourdeur des regrets qu’il nourrit patiemment. Sa poigne est de fer, ses mains grandes, abimées par un travail trop harassant. Ses jointures enflent, sa peau est tâchée par les assauts du soleil, ses paupières se couvrent de transpiration. Son costume de cavalier de la reine demeure miraculeusement immaculé. Sa voix est profonde et lointaine comme le cours d’une rivière qui roule sous une montagne. Il aime penser qu’il est une machine, qu’il n’a rien perdu, et que son sang, qu’il sème avec générosité n’est qu’une trace de la rouille qui le menace. Il expie et se vide de tout son être. Mais il sait, au fond de lui qu’il n’était pas né, déjà la première fois, pour être pur. Ses cicatrices en témoignent. Des sillons, un champ de ruines qui ravage son front, qu’il soit ceint d’une couronne d’épines ! Les stigmates d’une lacération, comme des serpents blancs iridescents, courent le long de ses bras.
ANECDOTE
« we need to discover what is hiding behind that soul »
♒️ ceux qui le connaissent le mieux l'appellent Luccio, comme le poisson. Sans doute parce qu'il est un bon pêcheur et prédateur d'eau douce à la fois.
♒️ il aime les femmes, beaucoup trop même. Il leur promet la lune et disparaît souvent sans laisser de traces lorsqu'il a obtenu ce qu'il souhaite.
♒️ ses colères sont aussi mémorables que rares, il ne supporte pas d'être atteint dans sa virilité, et s'il en faut pour le vexer, une fois les bornes dépassées c'est un point de non-retour.
♒️ il est insomniaque et déteste les parfums, l'odeur des fards (cela lui donne l'impression d'avoir été trompé par la marchandise).
♒️ Ebène est le premier à se jeter dans la mêlée lorsqu'il y a bagarre générale, il ne recule pas non plus devant le danger lorsqu'il se présente, sauf si celui-ci prend les traits d'une certaine rousse.
   
description morale
« humanity is a curious thing, we're so similar but so different at the same time »

   
ORGUEIL  PERSÉVÉRANCE  MALICE  SARCASME  DISCRÉTION  
MANIPULATION  JALOUSIE INDÉPENDANCE  ÉGOÏSME  VICE  AVIDITÉ
 
histoire d'une vie
« we're about to open a door which had been closed a long time ago »

  C’était de la mauvaise graine, élevée sous un soleil de  plomb, nourrie de viandes dures, de pain sec et d’eau salée. Les enfants qui avaient l’infortune de naître sur cette terre stérile grandissaient en respirant un air lourd, plein de poussière et croyaient que la force était le seul moyen d’obtenir ce qu’ils voulaient. Personne n’avait eu le courage de leur expliquer le contraire, c’est d’ailleurs de cette façon qu’ils voyaient agir, un peu plus chaque jour leurs parents et leurs aïeux. Ainsi, les enfants n’étaient-ils que des miniatures de leurs aînés qu’ils s’employaient à singer dans leur quête éperdue du respect. Des jurons à faire pâlir un charretier dans la bouche de bambins à la peau tendre et aux joues roses, drôle de pantomime. Santo était un de ces enfants teigneux qui ne grandissait que pour avoir, posséder plus, imposer sa propriété à des choses qui ne lui revenaient pas forcément. Il n’était pas le plus doux, pas le plus intelligent ni le plus habile menteur de sa bande, mais il était charmeur et rusé pour deux. C’est ce qui lui permettait de toujours s’en tirer, presque. Malgré son hostilité et son aridité, il aimait le lieu où il vivait, survivait. Il aimait sentir sa peau chauffer et craquer sous les rayons du soleil, il aimait le bruit assourdissant de milliers de cigales, invisibles pour les yeux, fatales pour les oreilles, il aimait plus que tout l’odeur des embruns qui, lorsqu’il y avait du vent, venaient envelopper la maison où il vivait avec sa famille. Cette jeunesse trop ancienne s'en est allée, perdue dans l’oubli depuis longtemps. Tout ce qu'il reste à Santo di Marzzio de cette vie d’autrefois, ce ne sont que des impressions. La mémoire du corps est plus fidèle que celle de l’esprit. Parfois il a cette sensation de déjà vue, une profonde réminiscence.

Il avait beau être le souverain d’un domaine demi-mort qui ne donnait plus que des enfants mal nourris et ombrageux, des adultes désabusés et consumés par le labeur, il n’aurait rendu sa couronne pour rien au monde. Santo était heureux. Souvent quand il fermait les yeux et prenait une longue inspiration, quelque part sur Libra, il invoquait malgré lui le souvenir de ces temps révolus qui ne reparaîtraient plus. Il avait grandi comme ses compagnons de jeu, sous l’œil attentif de dix mères et tout autant de pères, puisque de là où il venait la notion de propriété était relative, le lien familial s’étendait à la communauté, le lien de sang importait peu. Comme les autres enfants il avait grandi puis s’était trouvé atteint du même mal que ses grands frères. Petit roitelet aveugle d'un royaume dont personne ne voulait.

Santo s’était perdu comme nombre de ses semblables bien avant lui, malgré les mises en garde, il avait succombé aux mêmes manipulations, aux mêmes pièges. Car comme tous les autres il se croyait différent et invincible.


La première chose qu'il distingua lorsque la vue lui revint ce fut ses mains. Larges, cloquées et sales, rien d'intéressant, il s'abîma dans leur contemplation parce qu'il ne pouvait lever les yeux. Il ne se souvenait de rien, le néant, si ce n'était des pattes blanches qui l'avaient frappées sur les deux oreilles. La sueur collait ses vêtements, du sang avait séché le long de ses mâchoires autour de sa bouche et sur le bout de son menton. Il s'était certainement vomit dessus dans sa souffrance, mais il ne pouvait commander à ses yeux pour confirmer son hypothèse. On avait pas prit le temps de lui ôter ses vêtements, une chose certaine en revanche, il était pied nu, on lui avait volé ses chaussures. La sensation était curieuse, tantôt il avait chaud, tantôt il avait froid il ne parvenait pas à connaître la température ambiante. Ses mains ne tremblaient pas, il aurait aimé les faire bouger, être certain qu'il pouvait encore avoir le contrôle. Mais rien. Plus de sang certainement. Quelque chose pesait sur son regard comme du plomb, ses paupières étaient lourdes, écrasées par les regrets et un sentiment inconnu sur lequel il ne pouvait mettre de nom. Il lui faudrait bien lever les yeux un jour s'il voulait sortir de là. Mais son esprit, sa mémoire, étaient encore paralysés. Un bourdonnement exaspérant tintait à ses oreilles, le séparait des sons du monde. Le grand monde, c'était lui qui une fois de plus l'avait rejeté avec violence, comme s'il n'était pas son produit. Alors pourquoi ? Pourquoi s'insurger et essayer encore et encore de lui faire connaitre sa paternité ? Au milieu de la confusion de ses entrailles, il semblait y avoir une profonde déception. Elle lui serrait le cœur plus fort qu'il n'aurait voulu l'admettre. Mais revenons-en à cette main.

Cette main c'était tout et rien de plus qu'un amas de chair à la fois. Il aurait juré avoir ressenti un tiraillement au bout de ses doigts à cette pensée. Mais comme beaucoup de choses dans le monde réel, lorsque l'on tente d'en saisir la substance, il disparu. Il y avait des cicatrices là, sur les paumes. Ivoires, brillantes et boursouflées sur la peau sombre. Quelques tâches de rousseur et de soleil éparses à la base du pouce qui lui rappelait qu'il avait été enfant. Les dos était plus foncé que l'intérieur. Il se demandait si cette carnation avait toujours été la sienne. Les articulations des doigts étaient enflées par un travail éprouvant et cette peau là, usée, brillait tout autant que les cicatrices du plat de la main. Il ne sentait plus grand chose avec ses mains. Quand elles étaient encore tendres, il aimait pourtant les exercer au toucher, à découvrir les détails les plus délicats, invisibles pour les yeux, d'un visage, d'une feuille aux nervures infimes, d'une pierre qui aurait pu avoir le centuple de son âge; mais il avait perdu out ça. Depuis qu'il était devenu un homme, Santo ne s'abîmait plus dans les considérations qu'il avait pu avoir étant plus jeune. Il n'avait jamais prit le temps de regarder derrière lui, et le regret, insidieusement le rattrapait, avide, presque aussi grand que le désir. Car ce que Santo portait de plus grand en lui, ce n'était pas le courage, ni même l'orgueil qu'il avait pourtant dans une bonne quantité si tant est qu'on puisse mesure cela, c'était le désir. Un désir énorme, avide de dévorer tout ce qui se trouvait sur son passage. Irrépressible et invariable, qui l'animait depuis son plus jeune âge et le poussait à réduire en cendres tout ce qu'il touchait. Il n'avait jamais essayé de lutter. A quoi bon ? Ce désir, c'était lui. Il était le désir. Maintenant, lorsqu'il caressait le contour d'un visage du bout de ses doigts rudes, c'était parce que le désir le lui commandait, non parce qu'il voulait éprouver une œuvre du monde dont il partageait la filiation. Chaud, froid, doux, piquant, ces sensations n'étaient que des concepts lointains, le fait était qu'il y avait chair ou qu'il n'y en avait pas, c'était tout l'objet de ses préoccupations.

Il plia les phalanges pour se tirer de cette sensation d'engourdissement désagréable. Toujours rien, juste ces doigts insolents qui avaient résolus de prendre leur indépendance. Il n'avait pas la moindre idée du lieu où il se trouvait, pour tout dire, il ne semblait pas en mesure de l'identifier. Le fond de l'air était empreint d'une étrange sérénité qui ne lui rappelait rien de connu. Il ne savait pas non plus comment il s'était trouvé là, sans doute avait-il été conduit ici dans l'attente de son réveil, pour terminer un travail déjà bien entamé. Mais quel travail au juste ? Le coup qu'il avait reçu sur les oreilles semblait avoir atteint bien plus que ses capacités cognitives mais il ne s'inquiétait pas de cette perte de mémoire momentanée.

Sa langue, dans sa bouche, était très sèche, sa gorge aussi, ses yeux le piquaient. Le sol était immaculé, d'une blancheur éclatante, contraste avec sa saleté repoussante. Seul dieu sait pourquoi, mais ce fut ce détail plus que les autres qui le fit tiquer. "Enlèves moi ça tout de suite tu vas tout saloper !" éclatait une voix pleine de rires qu'il n'aurait su identifier comme réelle ou produit de son imagination.

Couvert de sang, de sueur, de gerbe et de poussière comme il l'était comment avait-il pu pénétrer dans ce lieu sans le salir, sans même laisser la moindre trace ? Comme si l'on avait patiemment attendu qu'il parvienne à cette réflexion, le tintement lointain d'une clochette rompit le silence. Bourdonnement, paralysie et fièvre cessèrent. Il en éprouva un curieux mélange d'appréhension et de malaise. Comme si, avec ce son providentiel, tous les maux l'accablaient s'en étaient allés, son humanité, qui n'était que souffrance conformément au souhait de dieu, avait prit la fuite. Il se dégourdi les doigts, toute la masse de son corps, lentement, en dressant cet état minutieux des lieux que l'on accomplie lorsque l'on se sent en danger. Tout lui paressait plus prégnant, il n'avait jamais été aussi vif. Il promena son regard autour de lui, circonspect. Une douce chaleur vint chatouiller ses avant-bas, ses poignets, sans qu'il su pourquoi. Un coup d’œil lui apprit que ses plaies s'étaient rouvertes, elles vomissaient un sang poisseux et clair comme il avait lui-même vomit ses entrailles dans un passé proche. Curieusement il ne ressentait aucune douleur. Et il regardait avec le dédain qui le caractérisait la peau lacérée et morte, qui telle une bouche béait des paroles pourpres. Cette vision était étrange, comment pouvait-il commander à ce corps et ne plus rien ressentir à la fois ? Il n'aurait su dire combien de temps s'était écoulé depuis qu'il avait ouvert les yeux sur ce monde de pureté où il faisait tâche. Un autre tintement de clochette, plus proche cette fois-ci. Ainsi donc il n'était pas seul.   

Il voulu appeler, interpeler ce qui se jouait de lui, mais aucun son ne sortit de sa gorge. Tout lui avait été restitué, hormis le don de parole. C'était un rêve, il fantasmait tout cela, il ne pouvait en être autrement. Lui couper la langue n'aurait pas suffit à le faire taire lorsqu'il était éveillé. Aussi en cet instant se maudissait-il de s'infliger ce calvaire. Péniblement, il se mit à genoux, sa carcasse, dépourvue de sensations et trop lourde à supporter. Il lui fallu quelques instants pour se mettre debout. Le silence le plus absolu régnait autour de lui, il s'épaissit tout à coup lorsqu'il constata que le pilier contre lequel il se croyait appuyé depuis tout ce temps était en fait un piédestal. A son sommet scellée dans le roc, se trouvait un étrange instrument aux courbes raffinées et à l'emploi 'il s'en doutait- des plus triviaux. Il n'aurait pas su dire dans quel matériau avait été construite cette balance -puisque c'en était une-, de sa vie il n'avait jamais rien vu de si précieux. C'est ce qui éveilla chez lui le désir de la toucher, de constater son existence réelle. Il tendit la main, et fut empêché par une poigne de fer qui lui entrava bras. Il eut un sursaut, un mouvement de recul, il ne l'avait pas entendue arriver. Elle était pourtant là, toute proche, si près qu'il pouvait sentir son souffle lent et paisible. Aussi incroyablement belle que la balance. La confusion se rependait dans son esprit à mesure qu'il découvrait le moindre de ses traits, impudique. Santo ne savait plus, jamais ses rêves n'avait prit une nature aussi mystique, il ne comprenait pas, mais refusait de céder à l'ignorance. Puis aussi simplement qu'il avait ouvert les yeux sur ce lieu, Santo cessa d'exister.

Elle l'observait, plongeait son regard là où elle pouvait voir les tourments d'une vie d'homme commencer à s'effacer pour ne laisser place qu'à une profonde sérénité, la plénitude. Alors, et seulement alors, elle desserra son étreinte, et sa bouche divine s'étira en un sourire bienveillant. Ses doigts coururent le long des plaies de ses bras, elles tarirent comme des fleurs fanées. Il y avait un contraste saisissant à voir ces mains à la blancheur irréelle parcourir cette peau sombre, obscurcie par un soleil plein de rancune. Elle eut un regard pour ces yeux noirs d'encre, pour cette longue chevelure de jais, et dans un murmure "Ebène".

Et comme un enfant qui prend soudain conscience de son existence propre, sans ciller, Ebène répondit présent. Thémis était d'une très grande beauté. Tout en elle était immaculé, honnête et sans fard. Son visage portait la marque de l'impartialité, dur, inflexible, mais matriarcale. Sa silhouette se perdit dans cette immensité trop blanche, mais sa voix profonde et claire raisonna comme si elle venait de partout à la fois.

Et derrière l'écran ?
feat TYKI MIKK 【D.GRAY-MAN】

PSEUDO - Celska, mais tout le monde m'appelle Cellou, et puis ici Bbène, vous pouvez me trouver d'autres surnoms, je suis open /o/

SEXE - mais bien sûr, toujours plus ! (je suis un être humain de type femelle, j'aime bien d'ailleurs, c'est chouette)

AGE - ta maman ne t'as pas appris que c'était impolie de demander son âge à une dame ? èe

BLABLA PERSONNEL - comme je suis une fille bien élevée, je précise les crédits: "La douceur qui fascine et le plaisir qui tue" est issu du poème A une passante, de Baudelaire in Les Fleurs du mal. La citation tout en haut de la fiche de présentation est tirée du Rivage des Syrtes (1951), de Julien Gracq.

COMMENT AVEZ-VOUS TROUVÉ BLINDFOLDED - une prescription du dr. Google, ou un appel de Sahara, au choix. Je voulais l'aider, elle était d'accord, notre couple s'équilibre plutôt bien je trouve.

DES RECLAMATIONS OU RECOMMANDATIONS ? - à partir d'aujourd'hui je désire être soudoyée en cookies, c'est mon vice. Et puis j'aimerais posséder mon propre jingle de "bienvenue à vous maîtresse Ebène" sur la cb (toujours plus). En vrai ma seule réclamation c'est que tout le monde s'amuse en rp/cb jusqu'à l’épuisement. Dans le cas où il y aurait un souci, je réclame aussi que l'on vienne chercher de l'aide auprès du staff, on est toujours heureux quand on a la sensation de servir à quelque chose (c'était la leçon d'humanité de Bbène).

LE MOT DE LA FIN - mot. Je suis contente de vous avoir tous rencontrés, j'espère que notre association de malfaiteurs blindfoldiens durera encore longtemps !  ghost_kiss  

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FICHE RS ▲ : et plonger au sommet
avec ombres et nuages (rps)

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MessageSujet: Re: La douceur qui fascine et le plaisir qui tue ♒ Ebène
La douceur qui fascine et le plaisir qui tue ♒ Ebène RxkgjUaVen 23 Jan - 22:01

c'est pas trop tôt ♥
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MessageSujet: Re: La douceur qui fascine et le plaisir qui tue ♒ Ebène
La douceur qui fascine et le plaisir qui tue ♒ Ebène RxkgjUaSam 24 Jan - 16:06

hi hi hi, il manque encore des corrections, mais c'est bon ! :D Je m'auto-valide ! (out)
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MessageSujet: Re: La douceur qui fascine et le plaisir qui tue ♒ Ebène
La douceur qui fascine et le plaisir qui tue ♒ Ebène RxkgjUa

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