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 ZOHAR. ❝ L'ENFER, C'EST LES AUTRES. ❞ (terminé)

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corps éthéré de pureté
Zohar
Zohar
corps éthéré de pureté


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ZOHAR. ❝ L'ENFER, C'EST LES AUTRES. ❞ (terminé) Empty
MessageSujet: ZOHAR. ❝ L'ENFER, C'EST LES AUTRES. ❞ (terminé)
ZOHAR. ❝ L'ENFER, C'EST LES AUTRES. ❞ (terminé) RxkgjUaJeu 1 Jan - 15:38

Zohar
Les apparences sont trompeuses.
Informations Générales
APPELLATION - Zohar.

ANCIENNE IDENTITE - Reiner Hellewege.

SURNOM - Chérubin - parce qu'il a l'air trop innocent.

ÂGE PHYSIQUE - il est mort la veille de son trentième anniversaire. Donc techniquement, il n'a pas trente ans, mais c'est tout comme.

NATIONALITE - Allemand.

METIER - Coiffeur.

LIEU DE RESIDENCE - Ethernite.

GROUPE - Sauvé.

Description Physique
« you have to look pretty in order to survive in this harsh world »
Vous voulez savoir à quoi ressemble Zohar ? Imaginez une grande asperge. De taille haute et fine - peut-être légèrement trop, quelques kilos en plus ne lui feraient pas de mal -, les traits très fins sans être pour autant féminins, et une teinte très claire : une peau pâle, des cheveux d'un blond tirant sur le blanc. Bref, une grande asperge. Ce qui ne veut pas dire qu'il est dénué de charme. Beaucoup disent que son sourire est vraiment mignon, et qu'on lui accorderait la Lune en échange. Zohar est assez charismatique. Sa présence est imposante : il lui serait assez aisé de manipuler les foules. Zohar s'habille très simplement, avec ce qui lui tombe sous la main. Il n'a jamais fait le difficile, et puis, il a toujours eu d'autres préoccupations que son apparence physique... Ce n'est pas pour rien que, quand bien même il est coiffeur, il porte les cheveux longs, plutôt mal coupés d'ailleurs : un pseudo-dégradé qui n'est nul autre que la forme naturelle de ses cheveux qu'il a laissé pousser. Sa propre apparence ne l'intéresse guère. En revanche, il est très attentif à celle des autres, il aime notamment essayer de deviner la personnalité des gens en fonction de leurs coupes de cheveux. C'est l'une des choses superficielles qui l'intéresse vraiment.
ANECDOTE
« we need to discover what is hiding behind that soul »
couleur préférée + l'orange
animal préféré + l'ours, mal léché mais au moins, il est puissant
chiffre préféré + trois
ce qu'il aime + les chips, les romans à l'eau de rose, le dessin, dormir, raconter des plaisanteries, le ménage, l'argent.
ce qu'il déteste + les menteurs, les nuages et leurs formes improbables, les films d'horreur, le chocolat, devoir demander de l'aide à quelqu'un.
sa phobie + claustrophobie.
son mot préféré + inversement.

description morale
« humanity is a curious thing, we're so similar but so different at the same time »

Zohar ? il est gentil, il est méchant. Les opinions divergent. Sans doute parce qu'il est quelqu'un d'assez difficile à cerner. Il a beau sourire souvent, avoir l'air enjoué et répondre positivement aux plaisanteries, au fond, on ne sait jamais quand il est heureux et quand il est triste. La tristesse ne se lit jamais sur son visage ; il semble incapable de l'être. Pourtant, il n'y échappe pas. Zohar est simplement distant. Avec son propre corps comme avec le monde. Il semble se réjouir à longueur de journée, mais en réalité, il est très blasé. Il est bien rare que quelque chose le rende enthousiaste, en règle générale, il se fiche de ce qu'il doit faire ou des personnes qu'il fréquente. Il s'attache assez difficilement aux autres, toutefois, une fois qu'il noue avec quelqu'un, il devient extrêmement fidèle. Zohar ne supporte pas les traîtres, et déteste les menteurs. Ce qui implique qu'il se déteste lui-même, car il ment beaucoup. Il ne sait pas trop pourquoi, et l'idée lui donne des sueurs froides. Il lui semble toutefois que c'est une mauvaise habitude qu'il a prise de son vivant. Une façon de se protéger. Pour Zohar, les autres représentent souvent une menace. Et s'il sourit en vous voyant approcher, il est probable qu'en son for intérieur, il angoisse en se demandant ce que vous lui voulez.

Zohar passe pour une personne gentille. Il aide volontiers les autres, sans jamais rien demander en retour. Il affirme que cela lui fait plaisir. En réalité, ce n'est qu'une bravade pour cacher le fait qu'il n'a pas de cœur. Cela ne lui fait pas grand-chose d'aider les autres, il le fait car il sent que c'est la chose à faire. Il fait le bien non par conviction, mais par habitude. On l'appelle le Chérubin car il a souvent l'air très innocent. Il ne comprend pas grand-chose aux sous-entendus, en particulier sexuels ; mais il se pourrait bien que ce soit un jeu de sa part, et qu'il comprenne plus qu'il ne le pense. Il lui arrive parfois de céder à ses tentations les plus profondes. Il n'en a pas honte. Quand il se conduit mal, il le fait par volonté d'expérimentation, pour voir si cela lui plairait plus. Cependant, faire quelque chose de répréhensible ne lui plaît pas plus que cela. En tout cas, cela ne lui rapporte rien.

Zohar, en fait, s'ennuie. Il lui manque quelque chose. Il n'arrive pas à mettre la main dessus, il lui semble qu'il ne sait tout simplement plus comment apprécier le fait d'exister. Certes, il ne vit plus ; toutefois, il continue d'avoir une activité professionnelle, des relations, bref, il agit comme il le faisait quand il était en vie. C'est juste que cela n'a aucune saveur. Il ne désire pas pour autant cesser d'exister, non. Juste retrouver ce qu'il a perdu, c'est un peu son objectif, dans la vie. Son amnésie presque totale ne le dérange pas. Le plus important reste ses représentations, ses idées, ses opinions. Le reste ne l'intéresse guère.
histoire d'une vie
« we're about to open a door which had been closed a long time ago »



❝ CHAPITRE 1. ❞

Il a été réveillé dans la nuit, doucement, par une voix basse qui l'appelle de son nom. Il s'est éveillé avec lenteur, émergeant avec difficulté de son sommeil. Il se frotte les yeux. Se redresse. Cette femme qui se tient à ses côtés, assise au bord du petit lit, c'est sa mère. Elle a de longs cheveux blonds, un blond si pâle qu'il est presque blanc ; et des yeux d'un vert vif, emplis de peur et de tristesse. C'est elle qui l'appelle, et l'enfant la regarde sans rien dire. Sans rien comprendre. « Reiner, lève-toi. Le jour est venu. » Il pourrait lui dire que le jour n'est pas venu, que c'est toujours la nuit : à travers ses volets, il ne peut voir la lumière du soleil. Mais docile, l'enfant hoche la tête, et quitte le confort de ses draps. Il s'habille avec l'aide de sa mère ; il n'a que quatre ans, et est toujours un peu maladroit. Certains diraient même qu'il est en retard par rapport aux autres enfants de son âge ; comme si cela a de l'importance. La mère lui prend la main et l'entraîne dans la cuisine. Elle n'allume pas la lampe, utilise à la place une lampe torche dont le faisceau est plus faible. Comme si elle ne voulait pas qu'on les voit de l'extérieur. L'enfant avale sans se soucier du goût ; il mange, il ne sait pas quand il pourra à nouveau manger, ni même si ce sera copieux. Il est encore fatigué ; ses petites paupières menacent de s'abaisser à tout moment ; mais il fait des efforts pour rester conscient. Quand il a fini, sa mère lui fit signe de l'attendre devant la porte d'entrée. Il comprend que c'est l'heure, et demande : « Et papa ? » La mère se mord la lèvre, reste silencieuse un instant. Le souci crée des rides sur son visage. Puis elle se penche vers lui, s'efforçant de sourire. « Il est déjà de l'autre côté. » L'enfant lui fait confiance. Même si son cœur lui dit qu'elle ment, comme à chaque fois qu'elle lui parle de son père. Elle n'a tout simplement pas le courage de lui dire qu'il est passé de l'autre côté, mais pas du mur. Dans l'au-delà, là où il ne pourra plus jamais revivre son fils. Le mur a été sa perte. Il a été tué par un agent de la Stasi alors qu'il essayait de le franchir. Ce n'est pas illégal. Ils ont le droit d'ouvrir le feu sur toute personne qui s'en approcherait. Y compris une mère et son enfant.
Le garçon serre fort la main de sa mère pendant que celle-ci le guide dans le dédale des rues. La nuit est si froide. Pourtant, l'automne n'est pas encore arrivé. Les beaux jours sont cependant si loin. L'enfant se demande s'ils reviendront un jour. Il lui semble que, même si le soleil finira bien par réapparaître, certaines choses seront perdues à jamais. C'est cela, de vouloir passer à l'Ouest. Un pari risqué, surtout pour une femme privée de son mari, avec un enfant sur les bras. Il est encore trop jeune pour comprendre la gravité de ce qui se passe. Il comprend juste que son existence va changer. Et il se promet d'être le meilleur des fils. Il promet qu'il ne sera jamais un fardeau pour elle. Et, au moment où il pense cela, il sent la poigne de sa mère se raffermir autour de ses petits doigts. Ils se trouvent devant un vieil immeuble assez mal entretenu ; des vestiges de la guerre sont encore visibles des décennies plus tard. Elle rentre, le petit sur ses talons. Elle est un peu hésitante, mais elle sait où aller. Elle frappe à une porte. Un homme vient leur ouvrir. Il est très grand, plutôt baraqué, et a un air mauvais sur le visage. L'enfant se recroqueville. Mais la mère ne se laisse pas impressionner, et ils pénètrent dans l'appartement.

Il s'est rendormi. Il se réveille alors que les derniers sont arrivés. Il ne les a jamais vus. Ce sont des inconnus ; et pourtant, sa mère et lui partageront leur sort dans les prochaines heures. Le soleil n'est pas encore levé, mais cela ne va pas tarder. Ils sont censés agir à l'aube. A un moment où la surveillance se relâche légèrement. Sa mère voit qu'il est réveillé, vient le voir, le serre dans ses bras. Elle devine sa tension. Elle lui ébouriffe les cheveux tout en murmurant : « Tout ira bien, Reiner. Ce n'est pas la première fois qu'ils font cela. Tout va bien se passer. » Elle essaie de se rassurer elle-même, d'une certaine façon. De ne pas laisser transparaître ses inquiétudes. L'enfant n'a que quatre ans, mais il le comprend. C'est lui qui pose une main bienveillante sur l'épaule de sa mère. Une voix masculine et autoritaire s'élève. « Bon, on y va ! » La mère se lève et soulève l'enfant, pour le prendre dans ses bras. Ils doivent marcher, il risque de se fatiguer beaucoup trop vite. Il a toujours été un enfant un peu fragile, un peu maladif. Valétudinaire, même. Alors la mère le portera pendant qu'ils traverseront le tunnel. Une traversée sûre, paraît-il. Mais il y a toujours le risque qu'on les découvre.
L'enfant somnole dans ses bras. Sa fatigue est vraiment très importante ; elle le fait se blottir contre le corps chaud de la femme. L'enfant observe le ciel. C'est la nouvelle lune, il est donc particulièrement sombre ; et les étoiles ne brillent pas vraiment au dessus de la ville. Il est bercé par les mouvements de sa mère. Il entre dans un état contemplatif, presque inconscient de ce qui lui arrive. Il sait juste qu'à un moment, il ne verra plus du tout le ciel. A la place, un plafond de terre et béton armé empliront son champ de vision. Ce sera alors le signe que la traversée commence. Qu'il quittera son quartier, son ancienne vie, pour expérimenter quelque chose de meilleur - selon sa mère.

Comment cela a-t-il pu déraper ?

Tout à coup, des cris déchirent le silence. Une lumière issue d'une lampe torche est pointée sur lui, l'aveuglant. Le monde devient frénétique. Sa mère se met à courir. Elle essaie de s'éloigner. De protéger son unique enfant, qui se laisse porter sans réagir. Il n'est pas conscient du danger. A quatre ans, on ne pense pas qu'on peut mourir ou souffrir. Alors la mère est la seule des deux à chercher à s'échapper, et elle l'entraîne dans son sillage. Des bruits de pas, derrière eux, les accompagnent. Le claquement des semelles sur le pavé résonne presque comme une berceuse à l'oreille de l'enfant. Il sourit. Il se sent bien, ainsi bercé. Derrière eux, quelqu'un crie : « Elle est en train de s'enfuir ! Arrêtez-la ! » Une goutte tombe dans les cheveux de l'enfant ; c'est à peine s'il la sent. C'est une larme de sa mère. Ses yeux sont inondés de pleurs, emplis de désespoir. Comme si elle savait qu'elle n'allait pas s'en sortir. Un pressentiment. Un avertissement du destin. Elle continue de courir, ses poursuivants sur les talons. Elle tourne dans une rue annexe, et on la suit. Un premier coup de feu retentit dans l'air. Quelque chose siffle et passe à proximité d'eux. L'enfant se demande ce que ça peut bien être. Un deuxième coup se fait entendre ; et cette fois, quelque chose change. Un cri jaillit de la gorge de la mère alors qu'elle trébuche et s'affale sur le sol, l'enfant coincé sous son poids. C'est sans doute à ce moment-là qu'il a compris que quelque chose n'allait pas. Quelque chose de rouge lui coule dessus, et sa mère l'écrase. Elle qui n'est pourtant pas bien lourde, elle est loin d'être légère, et il commence à étouffer, les poumons comprimés. Il entend les hommes s'approcher, l'un d'entre eux commenter : « Crétin ! Qu'est-ce qui t'a pris de lui tirer dessus ? » Tirer... dessus ? C'est ce qui est arrivé à sa chère mère, qui gît sur le pavé, l'opprimant au passage ? « Ce n'est qu'une petite blessure, répond une voix jeune et timide. Elle s'en remettra. » Un claquement dans l'air - quelqu'un vient visiblement de gifler le propriétaire de cette voix. « Tu as vu un peu le sang qu'elle a perdu ? Si tu n'as pas touché à un organe vital, l'hémorragie aura tôt fait de la tuer. » Et c'est vrai que tout est très rouge, du point de vue de l'enfant. D'un rouge effrayant. Un rouge qu'il associe à la mort, désormais - c'est ce que dit l'agent. Sa mère tente de sourire malgré la douleur - même s'il ne peut pas la voir. « Reiner... » Sa voix est empreinte de souffrance. Son corps est soudain soulevé, libérant l'enfant qui se trouve en dessous, et qui se recroqueville, effrayé. Ce sont les méchants, il les reconnaît, ils en portent l'uniforme que sa mère lui a désigné. « Un enfant. » C'est celui-qui-pensait-que-ce-n'était-pas-grave qui parle. Il est plus âgé que ce que pensait l'enfant, on dirait son père ; lui, il lui aurait donné l'âge de son cousin, qui doit avoir vingt ans - même si l'enfant ne pense pas au nombre exact, mais à la tranche d'âge au sens large. L'un des hommes lui tend une main qu'il se refuse à prendre. Les yeux fixés sur sa mère et sur l'extraordinaire tache écarlate qui s'étale sur son torse, il sent à son tour des larmes couler sur son visage. Il ne comprend pas trop, mais il sait que ce n'est pas quelque chose de bien. « Maman... aider maman ! » La conjugaison n'est pas son fort, l'enfant utilise encore l'impératif quand il s'exprime. A son tour, on le soulève sans lui demander son avis. « On va faire ce qu'on peut. » Et l'enfant se blottit contre l'homme qui vient de le prendre dans ses bras.

Sa mère meurt quand même, au final.



❝ CHAPITRE 2. ❞

« Apparemment, il vit chez sa tante à Cologne depuis trois ans, maintenant. Je suis désolé si vous ne pouvez pas le voir, il n'est plus chez nous. » L'homme grimace, mais ne dit rien. Ce n'est pas le moment de faire une scène, pas alors qu'il a l'habitude de voir chacune des pistes se terminer par une impasse. Il a l'habitude, à force, c'est presque normal. Il garde donc son calme, se promettant que Hellewege va souffrir quand il lui mettra enfin la main dessus. « Vous auriez son adresse ? » : demande-t-il d'un ton très poli au directeur, qui le prend pour un de ses anciens camarades de classe. Dans la mesure où il peut facilement passer pour quelqu'un de plus jeune de quelques années, ça reste crédible. Tout comme son ton mielleux, son regard doux, son sourire amical le font passer pour une personne gentille et généreuse. Résultat, le directeur de l'orphelinat acquiesce sans la moindre hésitation. « Oui, bien sûr, je vais vous noter cela. »

L'homme prend un congé d'une semaine afin de partir à Cologne. Ses proches ne se doutent absolument de rien, il prétend encore une fois rendre visite à un ami d'enfance, qui serait là-bas pour des raisons professionnelles. Arrivé dans la ville, il loue une chambre d'hôtel, fait un peu de tourisme - ou du repérage de lieux, diraient certains - et va voir la dite adresse. Derrière un grillage en fer forgé noir, étincelant et visiblement très bien entretenu, l'homme aperçoit une maison d'une taille impressionnante. Une tante visiblement fortunée ; voilà qui l'arrange. Pendant les premiers jours, il observe les allers et retours de Hellewege. L'adolescent a bien changé depuis qu'il l'a vu pour la première fois ; à ce moment-là, il n'avait que trois ans. Désormais, il devient un homme. L'observateur se fait la réflexion qu'il ressemble beaucoup à sa mère : les mêmes cheveux d'un blond pâle qui tire sur le blanc, la même taille élancée et élégante, la même façon de marcher dans la rue, le dos bien droit et la tête haute. De son père, il a hérité la couleur de ses yeux, et l'expression à la fois innocente et dure de son visage. Pourtant, quelque chose change chez Reiner Hellewege : la façon dont il regarde le monde. Il a les yeux de quelqu'un qui en a déjà trop vu, qui ne fait plus confiance en personne. L'approcher relève du défi, car il part très certainement du principe que tout le monde est coupable, à défaut de preuves contraires.
L'homme l'aborde le quatrième jour. Il l'attend devant le portail noir ; il sait que la tante, qui vit séparée de son mari car celui-ci part souvent en voyage d'affaires, est partie faire des courses. Hellewege rentre de l'école. Il ne semble pas s'étonner de le voir attendre ; visiblement, il s'y attendait. « Vous venez pour l'argent. » : devine Hellewege rien qu'en l'observant. L'homme reste impassible, mais intérieurement, il est surpris. Il ne pensait pas que le jeune homme devinerait la raison de sa visite alors que le motif date d'il y a plus de dix ans. Il hoche la tête, et Hellewege soupire. « C'est fou, le nombre de créances que mes parents ont accumulé quand j'étais petit. Combien je vous dois ? » Alors comme ça, ils étaient beaucoup endettés ? L'homme a entendu qu'une partie de l'argent que la mère Hellewege lui a emprunté devait servir à financer des passeurs, qui devaient les emmener, elle et Reiner, dans la partie ouest de l'Allemagne. Toutefois, l'adolescent laisse clairement entendre que ce n'est pas le seul qui leur ai donné de l'argent. Qu'est-ce que les Hellewege pouvaient bien en faire... ? Bah, ce n'est pas son problème. Du moment qu'il est payé, maintenant ; l'inconvénient, quand on prête au noir, c'est qu'on ne peut guère recourir à des méthodes légales pour récupérer son dû. « Dix-mille marks. » : lance-t-il à brûle-pourpoint, en se demandant si l'adolescent va le croire ou pas. Ce dernier fronce les sourcils, avant de rétorquer : « Sept-mille. » C'est lui qui a raison, bien sûr. Il est bien au courant de ces affaires. Hellewege ajoute : « Attendez-moi, je reviens avec votre dû. » L'homme hésite, puis acquiesce. De toute façon, il ne peut pas appeler la police, il est en dehors de la propriété.
Hellewege revient une demi-heure plus tard et lui tend un sachet. « Avec ça, je pense que le compte est bon. » L'homme jette un coup d'œil avant de refermer le sac et d'acquiescer. Visiblement, le gamin ne se fiche pas de lui. Et n'éprouve aucun scrupule à voler sa tante alors que celle-ci l'héberge, juste pour rembourser les dettes de ses parents.



❝ CHAPITRE 3. ❞

Le jeune homme observe par la fenêtre les mouvements lents et posés de la rue. Les personnes âgées qui se déplacent avec précaution pour aller faire leurs courses à la supérette du coin. Les jeunes gens qui rentrent de l'école sans hâte, en discutant avec leurs amis de ce qui s'est passé pendant la journée, ou de ce qu'ils feront ce soir. Les voitures qui ne peuvent pas rouler trop vite, gênées par le virage en bout de rue. Les chiens en laisse et les chats se faufilant incognito. Les oiseaux survolant la zone en sifflant. Le vent qui secoue les arbres et leurs feuilles. Cela le laisse... perplexe. Il remonte les genoux et pose son menton, le regard triste. Il ne s'est jamais rendu compte à quel point ce spectacle pouvait être apaisant. A quel point il lui manquera. Il aspire à faire partie de cette existence calme, tranquille, où le seul problème semble être de savoir si on va avoir une bonne note au prochain contrôle, ou quel légume cuisiner pour le prochain repas. Il a l'intuition que sa vie, à lui, ne ressemblera jamais à cela. Qu'il est condamné à se poser d'autres questions, de se confronter à d'autres problèmes. « Arrête de t'inquiéter, Reiner. On a encore un peu de temps. » L'ami du jeune homme est typiquement le genre de personnes que l'on prend pour un délinquant dès le premier regard. L'œil vif et mauvais, les cheveux noirs tombant en désordre jusqu'aux épaules, la bouche toujours étirée en un pli moqueur, plusieurs piercings sur le visage et les oreilles : voilà à quoi ressemble cet ami. Et, malheureusement, son apparence est très proche de sa véritable personnalité : rebelle, grincheux et égoïste, voilà ce qu'il est. Quelqu'un qui ne s'intéresse qu'à son propre plaisir. Et qui n'a absolument pas la moindre idée de la justice. Reiner continue de fixer la fenêtre, pour ne pas avoir à le regarder en face. « Parle pour toi. Moi, je n'ai rien fait pour mériter cela. » Ce n'est pas la première fois qu'il se rend dans la chambre de son ami. Il a l'habitude de ces murs au papier humide et délavé, aux posters représentant des groupes de musique dont Reiner n'a jamais entendus parler, de ce lit accolé contre la fenêtre et qui offre une vue plongeante sur la rue. Il n'a jamais aimé l'endroit, qui ne ressemble en rien à sa propre chambre, une pièce propre et bien rangée, très dépouillée, où la seule décoration se résume à un miroir sur un mur - et encore, c'est quelque chose d'assez utile. Ils sont si différents, tous les deux. Son ami, un délinquant de première, toujours prêt à poser des problèmes, à s'embarquer dans des aventures dangereuses, totalement désinvolte, n'ayant aucune pensée de l'avenir. Et lui, Reiner - un jeune homme au cœur trop bon, trop pur pour le monde dans lequel il évolue. Il n'a jamais eu de chance ; et il n'en aura sans doute jamais. Pas alors qu'il se rend bien compte que la personne en laquelle il avait le plus confiance jusque là - plus que sa propre tante, qui l'a pourtant recueillie et qui ne lui a jamais reproché de lui voler des bijoux pour rembourser les dettes illégales de ses parents - est en fait celle qui le prive de son futur. Ce n'est pas un ami. Juste un traître qui s'est servi de lui, et qui continue de se montrer amical, à présent que son jeu a été dévoilé, parce que cela ne li coûte pas grand-chose. Il s'en fiche. Au moins, il ne plonge pas seul. « Je sais, je sais, Reiner. T'es innocent, on en a déjà parlé, t'as qu'à raconter la vérité et ils te croiront. » Innocent. Reiner se mord la lèvre. Oui, il est innocent, il ne comprend même pas pourquoi il a tant de problèmes que cela. Alors qu'il fait tout pour ne pas attirer les ennuis. A croire qu'il est né sous le signe de la malchance. Il entend la sirène bien avant de voir la voiture. Elle s'arrête juste devant la maison de son ami - sans surprise. Reiner soupire et se lève, passant la main dans ses longs cheveux pour leur donner une apparence un peu moins négligée. Il sait qu'il fait un peu peur : des cernes sous les yeux trahissent l'inquiétude qui l'a empêché de dormir ces derniers nuits. Il porte encore les vêtements de la veille, dans lesquels il a dormi, et qui sont à présent tout froissés. Il a beau n'avoir pas l'apparence d'un délinquant, il fait quand même un peu peur quand on le voit, à présent. « Sauf qu'il n'y a pas de preuves. » On sonne à la porte. La mère de son ami va ouvrir, et s'étonne de voir des agents de police sur le pas de sa porte. Prêts à arrêter deux jeunes qui se situent en haut. Un des deux est coupable. L'autre ne l'est pas. Mais les deux sont concernés par cette histoire. Les deux sont arrêtés.

L'interrogatoire commence. Dans les premiers temps, Reiner s'efforce de se montrer coopératif et de répondre à toutes les questions qu'on lui pose. Il veut ainsi prouver sa bonne volonté : il n'a rien à cacher, il peut donc bien répondre librement. C'est du moins son intention au départ. Toutefois, il déchante très vite. Ce n'est pas aussi simple que cela. Les questions ne lui semblent guère neutres. Il lui apparaît clairement qu'elles sont là pour prouver sa culpabilité, et non l'inverse. Quand on lui demande où il était à tel moment, en compagnie de qui, et qu'il se rend compte que la réponse ne prouvera pas qu'il avait un alibi à ce moment-là. Quand on lui demande s'il connaît untel, qui est en réalité un criminel notoire, et dont la réponse sincère est malheureusement oui, quand bien même il n'avait pas conscience de ses activités. Quand on lui montre un signe qu'il reconnaît pour l'avoir déjà vu en tatouage sur le bras de ladite personne sans qu'il puisse savoir qu'il s'agissait en réalité du signe de reconnaissance d'un gang. Reiner se rend bien compte que plus il s'exprime, et plus il paraît coupable. Il traîne avec les responsables depuis longtemps, il n'a pas l'air d'avoir de véritable alibi, il est concerné par des problèmes d'argent dus à des créances totalement illégales et qui l'empêchent de demander des recours légaux, et puis, il a des antécédents. Reiner n'avoue pas qu'il a déjà volé des objets à sa tante, ne serait-ce parce qu'il s'agit là d'une affaire de famille et que c'est à sa tante de s'en plaindre. Bref, Reiner a le profil. Orphelin, facilement manipulable - c'est ce qui est écrit sur le rapport -, intéressé par l'argent. Pour les agents de police, c'est tout trouvé : il est coupable. Et Reiner ne voit pas trop comment les en convaincre. A la fin de l'interrogatoire, il a juste cessé de se battre.
De toute façon, il s'y attendait.

« Et toi, alors, t'es là pour quoi ? » C'est le passe-temps favori des personnes incarcérées dans ce centre d'arrêt. Comparer leurs méfaits précédents, avec plus ou moins de fierté, parce que les histoires font passer le temps. Et parce que cela permet également de définir une hiérarchie entre les différents pensionnaires. Reiner a très vite compris que pour autant, cela ne veut pas dire que ces hommes sont dépourvus de valeurs. Même en étant fiers de leurs crimes, ils ont toujours des valeurs. Des idées pour lesquelles ils seraient prêts à se sacrifier, et parfois, des idées très morales. « Accident de la route. J'étais bourré, j'les ai pas vus, j'leur suis rentré dedans et j'ai tué une femme. Et comme c'était pas la première... » Un rire amusé s'échappe des lèvres de celui qui a posé la question, tandis que Reiner reste impassible. Il y a l'art et la manière de dire les choses. Leur comparse a choisi d'aborder un ton indifférent pour cacher le fait qu'il s'agit d'un récidiviste qui a dû tuer une dizaine de personnes sur la route. Et en plus, il roulait sans permis. « Et toi, Reiner ? » : demande le chauffard en croisant les bras. Il ne leur a encore rien dit. Il faut dire qu'il est un prisonnier plutôt silencieux, qui s'accommode des règles et respecte ceux qui veulent aux durs, même si lui reste en dehors de tout cela. Pour le moment, on ne l'a pas trop embêté. Il faut dire qu'avec son air innocent - trop innocent - tout le monde pense qu'il cache bien son jeu. C'est faux, bien sûr. Reiner est simplement véritablement innocent. « Moi ? braquages et vols à main armée. J'en ai encore pour plusieurs années ici. » Ses deux compagnons sifflent, et Reiner ne parvient pas trop à déterminer si ce sifflement est admiratif ou ironique. Il ne les connaît pas très bien, après tout, cela ne fait qu'un mois qu'il est enfermé ici. « T'es pas du menu fretin, quoi, conclue le chauffard en s'allongeant. T'as du bol. Quand tu sortiras, t'auras plein de fric. » Reiner acquiesce, plus pour détourner l'attention de ses co-détenus de ses problèmes que par souci de vérité. De l'argent ? il n'aura pas un rond en poche quand il sortira. Et ses plus belles années se seront envolées, passées dans une cellule qui le prive de liberté. Comment travaillera-t-il quand il sortira alors qu'il n'aura pas le moindre diplôme mais un casier judiciaire empli de crimes qu'il n'a même pas commis ? Alors il acquiesce. Ça fait du bien de rêver.

Et puis, sa peine est loin d'être terminée...



❝ ÉPILOGUE. ❞

La liberté.
Après tant de privations, tant de restrictions, tant de contrôle - enfin. La possibilité de vivre comme il l'entend. Libre de faire ce qui lui plaît. Libre de toute contrainte. Reiner l'a attendue avec beaucoup d'enthousiasme, mais sans impatience. Essayant de prendre les choses au calme. Reiner a appris, pendant ses années d'enfermement, à réfléchir autrement. On voit la vie sous un autre jour quand on vit derrière des barreaux. On ne considère plus le temps de la même manière. On a peut-être encore plus envie qu'il passe. Il passe vite. Et il passe affreusement lentement. Cela dépend des jours. Quand Reiner discutait avec ses codétenus, le temps filait à une vitesse phénoménale. Mais il restait aussi de longues heures allongé sur sa couchette, refusant de bouger, à observer le plafond abîmé de sa cellule, en essayant d'y replacer des constellations imaginaires. Son refus de s'occuper lui faisait du bien, au demeurant. Cela lui permettait de mieux réfléchir. De prendre conscience de son existence. De sa respiration, inspiration et expiration se succédant en un cycle infini. Reiner a vu le monde autrement.

L'envie de mourir, peut-être.

Au fond, la prison a privé Reiner d'une partie de sa propre âme. Il a perdu l'espoir. Il a cessé de croire qu'il pouvait exister un Dieu qui le récompenserait pour ses bonnes actions - avant son emprisonnement, sans être un fervent croyant, il gardait cette pensée au fond de son cœur, comme une possibilité qu'il ne pouvait exclure. Il est devenu plus froid. Plus indifférent, aussi. Voir quelqu'un souffrir devant lui ne réveille plus son sentiment de compassion. Dans son cœur, il y a juste un grand vide qu'il compense en essayant de faire des bonnes actions. Toutefois, il n'en tire nul plaisir, et il se demande presque pourquoi il le fait. Parce qu'il lui reste encore quelques notions morales qu'il ne parvient pas à jeter ? Sans ces valeurs, Reiner ne serait plus qu'une coquille vide. Alors il refuse de se laisser totalement détruire. Il préfère entrer dans un automatisme qui ne lui demande pas de penser. Il avait le temps de réfléchir. A présent, il ne le veut plus. Cette liberté qu'il a tant attendue ne fait que le fatiguer. Cela demande des efforts. Il faut travailler pour obtenir de quoi remplir son assiette, réfléchir à ce que l'on mettra dans ladite assiette, se montrer poli avec les gens, faire des démarches... Être actif. C'est cela, être libre.

Reiner s'est peut-être laissé mourir. Un jour, il voit une voiture foncer droit sur lui. Ce n'est même pas un chauffard qui a forcé sur la bouteille. Juste un conducteur responsable, mais qui roule peut-être légèrement trop vite : deux ou trois kilomètres par heure au dessus de la limite autorisée. Ce n'est pas un drame. Et puis, Reiner traverse au rouge. Ce n'est guère dans la mentalité des Allemands, mais Reiner n'a pas la moindre envie d'attendre. Et la voiture provient d'un angle mort. Impossible de la voir à l'avance. Tout comme elle ne pouvait le voir avant. Toute personne sensée sait que le coin est un peu dangereux, qu'il ne faut jamais traverser ce passage piéton si le feu n'est pas vert. Autrement, on risque de se faire renverser par une voiture que l'on ne remarque que trop tard. Ce n'est pas un problème, pour Reiner. Il s'avance sur le passage piéton, il voit le véhicule. Lit même l'effroi et la surprise sur le visage du conducteur, qui se met à freiner de toutes ses forces pour empêcher le drame de survenir. Reiner sourit. Le drame doit survenir : c'est le destin. On ne peut lutter contre. Il se plante face à la voiture et la regarde sans flancher. Les passants, par la suite, ont dit qu'il était extrêmement calme, qu'il semblait presque heureux. Et c'est le cas. L'expression de bonheur qui se dessine sur son visage lui est totalement étrangère. Il semble presque rassuré d'en finir. Pourtant, ce n'est pas un suicide. Si on lui avait demandé son avis, Reiner aurait préféré ne pas mourir. Il ne le désire pas. Le lendemain, c'est son trentième anniversaire : il aurait bien envie de le vivre, il va le fêter avec sa tante. Mais bon. Comme apparemment, il a été trop bête pour attendre que le feu devienne vert, il va mourir. Ce sourire, c'est juste de l'acceptation. Et une forme de soulagement, également.
Vous savez, c'est extrêmement rassurant, d'une certaine manière, de savoir où, quand et comment on va mourir.
Et derrière l'écran ?
feat MAKISHIMA SHOUGO 【PSYCHO-PASS】

PSEUDO - A.L

SEXE - vous aimeriez bien savoir, hein ?

AGE - 21

BLABLA PERSONNEL - des conneries, j'en sors des tonnes, tous les jours, c'est fou comme il y en a ; mais comme on est le 1er janvier, j'ai décidé de prendre de bonnes résolutions et d'en dire moins. Si c'est possible, bien sûr.

COMMENT AVEZ-VOUS TROUVÉ BLINDFOLDED - top site.

QUE PENSEZ-VOUS DU FORUM - très bien fait, très beau, très parfait quoi.

DES RECLAMATIONS OU RECOMMANDATIONS ? - j'veux quand même des muffins non mais.

LE MOT DE LA FIN - tombée de rideau.

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MessageSujet: Re: ZOHAR. ❝ L'ENFER, C'EST LES AUTRES. ❞ (terminé)
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TOI JE T'AIME DEJA PARCE QUE MAKISHIMA XBJDJDJFKDJDDKR
BIENVENUE.
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MessageSujet: Re: ZOHAR. ❝ L'ENFER, C'EST LES AUTRES. ❞ (terminé)
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IL EN FALLAIT UN /mariage direct
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MessageSujet: Re: ZOHAR. ❝ L'ENFER, C'EST LES AUTRES. ❞ (terminé)
ZOHAR. ❝ L'ENFER, C'EST LES AUTRES. ❞ (terminé) RxkgjUaVen 2 Jan - 1:49

Tant d'amour fait plaisir à voir. Surtout quand il est dirigé vers ma petite personne, j'en suis tout ému. :3 *câlin aux deux gentilles personnes qui visite sa fiche*
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MessageSujet: Re: ZOHAR. ❝ L'ENFER, C'EST LES AUTRES. ❞ (terminé)
ZOHAR. ❝ L'ENFER, C'EST LES AUTRES. ❞ (terminé) RxkgjUaVen 2 Jan - 2:26

Je viendrai te quémander un lien, pour la même raison que les deux personnes avant moi :3 ♥
Bienvenue !! 8D
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MessageSujet: Re: ZOHAR. ❝ L'ENFER, C'EST LES AUTRES. ❞ (terminé)
ZOHAR. ❝ L'ENFER, C'EST LES AUTRES. ❞ (terminé) RxkgjUaSam 3 Jan - 1:00

Hibari. *décède* Quémande donc, ce sera avec plaisir.
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ZOHAR. ❝ L'ENFER, C'EST LES AUTRES. ❞ (terminé) RxkgjUaSam 3 Jan - 1:09

Je vais faire pareil aussi. En tout cas bienvenue, bonne chance pour la fin de ta fiche ! ♥
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MessageSujet: Re: ZOHAR. ❝ L'ENFER, C'EST LES AUTRES. ❞ (terminé)
ZOHAR. ❝ L'ENFER, C'EST LES AUTRES. ❞ (terminé) RxkgjUaVen 9 Jan - 0:31

J'ai enfin terminé ma fiche les gens. ghost_regular Bonne lecture. (a)
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DIT ▲ : Ad
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MessageSujet: Re: ZOHAR. ❝ L'ENFER, C'EST LES AUTRES. ❞ (terminé)
ZOHAR. ❝ L'ENFER, C'EST LES AUTRES. ❞ (terminé) RxkgjUaVen 9 Jan - 2:08

et si je te vénérais pas avant, c'est maintenant chose faites. Fuuuu ~
ici Bliss
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MessageSujet: Re: ZOHAR. ❝ L'ENFER, C'EST LES AUTRES. ❞ (terminé)
ZOHAR. ❝ L'ENFER, C'EST LES AUTRES. ❞ (terminé) RxkgjUaVen 9 Jan - 11:52

Oh, ma sous-fifre préférée, ton message me fait au cœur. :3
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MessageSujet: Re: ZOHAR. ❝ L'ENFER, C'EST LES AUTRES. ❞ (terminé)
ZOHAR. ❝ L'ENFER, C'EST LES AUTRES. ❞ (terminé) RxkgjUaVen 9 Jan - 12:43

image de bienvenue
BIENVENUE SUR LIBRA ••

Ca y est, te voilà validé et prêt à parcourir les grandes plaines de Libra. Tu as désormais accès à l'ensemble du forum et est libre de rp avec le reste des âmes !

N'oublie cependant pas d'aller jeter un coup d'oeil aux bottins pour faire recenser ton personnage notamment.

Et surtout, amuse-toi bien et puisse ton voyage durer ! ♥


Enfin te voici cher newbie, j'avais peur que tu sombres dans les profondeurs du topic, mais tu as vu et vaincu, toutes mes félicitations ! J'ai trouvé ton histoire très bien écrite, drôle de paradoxe ce Zohar, comment peut-on paraître aussi doux et avoir un tel passé ? Bref, j'ai aimé, très agréable à lire. Sur ces mots, je te valides, bon jeu à toi ! :)
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