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 l'homme à l’œil masqué | Bermamour

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coeur souillé de noirceur
Svana
Svana
coeur souillé de noirceur


Féminin

MESSAGES ▲ : 138
DATE D'INSCRIPTION ▲ : 04/02/2015
AVATAR ▲ : original ▸ kr0npr1nz
DIT ▲ : La sirène
ANECDOTE ▲ : A peur de l'existence de télépathe / Déteste l'odeur du tabac froid / Est très organisée / Allergique aux arachides / A très peu froid
FICHE RS ▲ : l'idylle des condamnés
lost in hell

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MessageSujet: l'homme à l’œil masqué | Bermamour
l'homme à l’œil masqué | Bermamour  RxkgjUaDim 15 Mar - 2:45

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l'homme à l’œil masqué
bermuda et svana

Le faisceau vif qui étreint tes paupières, dans une moue tu hausses tes cils et accommode ton frêle sursaut à l'étroite sensation de plaisir que t'offres la vue. Des iris braqués, alignés et orientés vers toi. Ondulant, tournoyant tu es tissu, tu es matière. Mince parallèle du monde à la magie, tu fais de ton corps le joyau de ton expression et lentement tu offres la nudité à ce qu'il y a de plus pur et de plus beau en toi, tu offres l'inédit, l'irréel et le mirage.

Et dans ta valse du magnifique, tu retrouves la provocation.
valse mélancolique et langoureux vertige -
Tu chéris les étoffes d'amour et admire l'admiration en son sein.

Douce mélodieuse Svana.
Un chant.
Une ode.
Et ça résonnes, ça retentit, tu t'émulsionnes. Tu es grandeur, tu es beauté, tu es l'image de la sensualité. Et tu jouis intensément, la foudre qui te parcoures qui te rend stature, tu es si fière, tu savoures chaque instant. Tes mains moites qui affrontent le pâle acier du micro, la sueur qui galbe tes traits tirés sous la passion. Tout est illustration.

Dans une dernière hymne le rideau s'achève et la course de notes effrénées s’éteint, les lumières s'affaissent et tout est néant. Tu pars en coulisse ôter ta parure pour en revêtir une nouvelle. L'affolant body de sequin noir laisse place à la longue robe de satin vert se fendant en une mystérieuse ombre jusqu'au haut de ta jambe.
Tu te sens femme, entité, indémodable.

Pourtant ton esprit est braqué ailleurs, il y a un regard, parmi cette vague de visage, des pupilles qui t'ont désorientée. Et là, tu cogites, tu fulmines. Le fanatisme et la transe des autres ne l'avait pas contaminé, la douleur de possession ne semblait l'assagir, et toi, tu es perturbée, tellement tellement perturbée. Ton doux minois Svana, déchiré dans une grimace de curiosité, d'envie, de désir. Tu repenses à cet œil masqué, à ce regard qui transperce, et le corps de marbre qui t'affronte, te défi. Il est scandale.
Alors, par ton impatience, tu cours vers les lattes et plus sensuelle, plus statue que jamais, tu illustres la scène, et quand la mélodie démarre, que les folles lumières éclairent ton corps d'un halo blanc, tu chantes, tu hurles.

Scandaleusement inaccessible, tu es divinité qui s'étrangle, un râle de beauté qui s'élève, et la salle qui frémis, au rythme de tes poumons qui vacillent, mais un inconnu qui ne démords pas et s'intensifie. Alors tu oses, tu maintiens et hausses la confrontation, tu ne fixes plus, tu transfigures, tu pénètres. Et son corps et son âme, tu lui fais face comme si plus rien n'était à l'environ.
Et tu te rends bien compte que tu ne devrais pas, mais peu importe, tu n'as jamais aimé perdre.
Encore moins, perdre pieds.
codage par hazel de blindfolded
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conscience vouée à l'errance
Bermuda
Bermuda
conscience vouée à l'errance


Féminin

MESSAGES ▲ : 177
DATE D'INSCRIPTION ▲ : 05/01/2015
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DIT ▲ : Sale Rat / Capitaine, à votre guise.
ANECDOTE ▲ : Bermuda est né de la cupidité•hermaphrodite• il écrit en indianred
FICHE RS ▲ : Je la revendrai à prix d'or

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MessageSujet: Re: l'homme à l’œil masqué | Bermamour
l'homme à l’œil masqué | Bermamour  RxkgjUaMer 18 Mar - 21:52

Il est des nuits plus ténèbres et solitudes que d'autres. Quand les néons frémissent. Que les devantures se ferment. Que l'albâtre ne palpite plus. Que les badauds abandonnent les pavés. Qu'ils délaissent, lassés et éreintés. Qu'ils n'ont plus le coeur à marteler Libra. Que la rue grouillante se vide. Que les commerçants regagnent leur foyer. Et que les âmes perdues envahissent les rues. Fébriles. Erratiques. Qu'ils marchent le regard fou et qu'ils pensent déjà aux plaisirs que la sombre quiétude de l'après-jour va offrir.

Il est des nuits plus ténèbres. Solitudes. Opaques. Comme ce soir. L'insomnie dans l'oeil. Je suis les perdus. Les soiffards-n'en suis-je pas moi-même adepte de l'ambre?- et toutes ces silhouettes aux ombres rachitiques qui se fondent dans le décor. J'ai des heures à gâcher. Une nuit d'ennuie que j'espère chasser. Puisque je suis contraint de rester sur terre. Que j'ai la curiosité parfois de laisser mes bottes décider pour moi d'une direction. Que je suis serein, mais que la fièvre palpite dans mes veines. Celle de l'or et du précieux. Que je ne peux la soigner. Je peux au moins la distraire.

J'ai des chansons sur le coin de ma bouche. Des airs dans la gorge. Je continue de suivre. De m'égarer. Il me semble que je ne suis jamais allé à gauche. Puisque je m'arrête bien souvent au premier pub venu. C'est donc curieux et profondément intrigué que je m'arrête. Devant un établissement. Il y a de la musique. Des chansons. J'ouvre la porte. Franchis le seuil. J'inspire et j'ouvre les yeux. Et les oreilles.

Des sons. Des odeurs. Des lumières. Tout est nouveau. Ma curiosité attisée. Je fais deux pas en avant. Je distingue une scène. Deux autres encore. Des tables et des chaises. Et encore deux. Un bar. Je me dirige vers une table et je m'installe. Je peux voir la scène. Le rideau se lève. J'ouvre les yeux. Les oreilles.

J'écoute. C'est une voix. Enchanteresse. Des mots. Qui roulent de la pointe de la langue jusqu'à ma lobe. Des intonations suaves. Chaudes. Qui caresse ma peau. Mes muscles. Enrobent mes os. C'est un charme indolent. Tissé dans la plus précieuse des étoffes. Des notes délicates qui éveille en moi quelques indécences. L'air de rien. Des lèvres sanguines qui promettent mille plaisir et douceur.

Mes lèvres s'étirent. Je connais la chanson pour l'avoir déjà entendu. Mais jamais elle ne m'avait tant séduit que ce soir. Je m'installe contre mon dossier et je remonte mon regard. J'attrape un regard. Furieux et fébrile. Qui papillonne. Se plisse, quand la bouche s'étire dans un sourire. J'admire le jade. Ou l'ébène. Il faut que je regarde deux fois tes iris. Je devine, dans ton regard fougue des éclats précieux. Il parcours la foule. Délicat. Gratifie les visages des habitués d'attentions et de plaisirs. Je sais reconnaitre la fièvre quand je la vois. Et je suis persuadé que ce n'est pas simplement la chanson qui fait briller ton oeil.

J'admire tes gestes. Lents et mesurés. Je suis de l'iris le mouvement de tes phalanges lorsqu'elles s'agrippent au micro comme elles pourraient le faire avec mes joues. Tes hanches, lascives, qui font tant espérer. Tu flirtes. Avec le public. Entier. Tu distilles de l'index des paillettes d'or. Tu redessine l'air. Lui donne des courbes. Des formes. Féminines et délicates. Ce n'est plus un simple chant. C'est un spectacle. Des merveilles que tu offres. Faussement ingénue. Et quand la musique s'arrête. Que le silence se fait autour de toi. Que les visages se soumettent, envoutés. Oui. Je crois que c'est à ce moment précis ou tes lèvres vermeilles s'étirent que tu es la plus belle. Et la plus heureuse. Que tu sembles le plus comblé. J'ai un sourire charmeur quand mon iris se plisse et dévoile tout mon amusement.

Je suis ta sortie de scène et j'attrape ce regard étonné dans ma paume. Il me semble comprendre ce qui t'anime. Je me redresse pour aller chercher du rhum et je retourne à ma place pour te voir réapparaître. Plus belle encore, maintenant que ta peau blanche est recouverte d'une robe. Quelle souligne plus encore tes formes. Tes courbes. Tu es belle. Tu es belle à en mourir et tu le sais. Tu le sais puisque ces messieurs du premier rang te regardent. La bouche trop grande ouverte. Tu fais tant espérer. Tant chavirer. Je me dis que tu sais l'effet que tu provoques. Que tu en joues avec habileté.

De nouveau tu entrouvres les lèvres. Je me demande quelle merveille tu vas conter. Maintenant. Si j'osais je me lèverai pour te suggérer quelques chansons indécentes. Il n'y a rien de plus séducteur qu'une femme qui parle de tempête et de trésors. Qui entonne, tendrement et qui raconte la perdition des hommes. Des éclats ardents dans la voix. Tu pourrais mordre et griffer. Lacérer. Que tu pourrais tout de même mettre à terre chacun de ses hommes à terre. Qu'il te suffirait de demander pour qu'ils exaucent tous tes souhaits. Sans savoir qu'ils t'ont déjà tout concédé. De leur dignité à leur âme. C'est l'admiration que tu cherche. La fascination que tu veux exercer. Mille compliments dans des yeux éperdus. D'amour. De désir. D'adoration. Que tu veux saisir et attraper. Férocement. À n'en point douter.

Je me demande, mon verre entre mes mains, combien d'entre eux te sont fidèles. Combien viennent t'offrir leur soirée avec fidélité. Combien dépensent-ils chaque fois pour faire durer le plaisir. Combien finissent par ne plus pouvoir se détacher. De tes cheveux brûlants. De ton regard sombre et langoureux. De la commissure de tes lèvres. De cette langue que tu laisses entr'apercevoir parfois. Entre deux mots chantés. De cette bouche couleur sang. De la finesse de ton corps. Entier. Oui. Je me demande combien tu as perdu et damné une seconde fois, puisque nous sommes au paradis et en enfer. Que tu es séduction et tentation. Que l'ennuie fait tomber le plus valeureux des hommes quand il est piégé par l'éternité.

Je souris encore et lève mon verre dans ta direction pour t'inviter, plus tard à ma table. Tandis que tu susurres des mots alanguis à l'auditoire. Je veux te dire. Que pendant quelques secondes de flottement. Je n'ai jamais autant désiré une femme. J'ai voulu consteller ta peau de mille baiser avides. Parcourir tes cheveux écarlates pour y trouver, aux pointes, du rubis et des fils d'or. Quelques secondes. Vraiment. Et c'est un exploit. Mais pas plus. Puisque je n'ai pas autant d'intérêt pour la chair que pour la richesse.

Mais puisque je n'ai pas assez d'or à perdre. De temps à partager. Je veux bien concéder quelques heures. Jouer le jeu. Puisque je suis joueur. Je me demande si tu vas réussir à me faire chavirer. Tanguer. Encore un peu. Je n'ai jamais croisé plus belle sirène. Et je serai capable de te le dire pour faire briller tes yeux d'un nouvel éclat. Je ne suis pourtant pas généreux et je doute d'être capable d'offrir autant de mot doux que n'importe lequel de ces hommes. Je sais également que je suis trop honnête et que parfois ma bouche s'égare et délivre trop abruptement des vérités. Mais qu'importe. Tu m'intrigues et je ne prétends pas te connaître assez pour cela.

Je ne sais pas si tu viendras. Si. Après le spectacle tu viendras t'échouer à ma table. Mais puisque je ne suis pas envoûté par tes chants. Que j'ai vu du défi dans tes yeux. Que je suis un homme de la mer. Que tu es belle et perdition. Je veux croire. Que c'est à ma table que tu viendras.


HRP• Je te laisse un peu guider l'action. Puisque Bermu ne va pas sauter sur scène en plein spectacle et que je le vois mal faire le pied de grue devant la loge de Svana. J'espère que ça te plaît! N'hésite pas à me le dire sinon. Luv ♥
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MessageSujet: Re: l'homme à l’œil masqué | Bermamour
l'homme à l’œil masqué | Bermamour  RxkgjUaMar 26 Mai - 1:17

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l'homme à l’œil masqué
bermuda et svana

Une étincelle de défi qui étire tes lèvres, et à la commissure se dessine la nonchalance, l'envie et le désarroi.

Dans un sursaut provocateur, les cuisses serrées et langoureuses, tu inclines ta chevilles en une moue aguichante, tu te statures, te fais plus inaccessible. Autant que tu le peux. Tant que tu es permise de l'être. Tu faillis pourtant, à cacher cette mince torpeur d'avidité.
La mélodie finit. L'orchestre sort de sa transe et ton corps brûlant s'efface dans l'ombre et la noirceur des recoins.
Tu veux respirer, penser.
C'est ce que dictes ton cerveau, alors que ton cœur, lui, ne cesse d'hurler à l'audace.

l'Audace

Un signe de main et tu organises une coupure dans le spectacle. Les musiciens prennent place et ta mélodie s'évapore dans une ambiance lente et grave aux élans sensuels. Talons après talons, la soie de ta parure frottant tendrement entre tes jambes tu te hisses jusqu'au bar.
Ta cible en visuel, continuellement.

l'Audace

Les femmes de carrures, les entités, ne s'inclinent pas. Ne s'abaissent pas. Ne pose jamais genou à terre. Et tu es plus que l'une de ces femmes, tu en es le moule. Auto-proclamée vagabonde luxuriante. Alors dans ton égocentrisme réfléchi et protégé, tu t'épargnes parfois à certaines envies, certains plaisirs demandant trop de concession. Mais il a des plaisirs qui dépasse l'égo, ceux qui sont dictés par la folie et la possessivité, l'avidité propre de l'homme qui guide tes étrangetés. Et tu succombes, magistralement, honteusement. Svana déesse terriblement mortelle, fatalement risible, tu succombes.
Pourtant. L'audace.
L'audace qui hante ton corps, collé un peu trop près du bar. Ta main qui enlace cette flûte et ce mouvement frivole de tes hanches quand tu te retournes pour l'observer à nouveau.

Cet homme, cet homme dont un œil est hors de portée. Cet homme qui ne semble pas béat face à toi. Qui t'obscurcis, t'accapare. Tu t'étires dans une lenteur exquise. Et pas après pas tu parviens à sa hauteur, juste dans son dos.

Éprise d'un violent sadisme, tu cherches à susciter plus qu'à offrir. Tu veux susciter l'envie, le désir, mais ne rien concéder.
Pourtant, c'est toi qui t'es déplacé.

Un geste proche et ta main s'envole au-delà de sa nuque pour se poser sur son épaule. Tu passes devant lui et vint t’asseoir en face de sa chaise, dans l'exact même horizon que celui qui de la scène, celui où tu étais sirène. Tu instaures une distance, comme un mur infranchissable qui t'abrites, t'illumines, et tu arbores un demi-sourire.

« C'est votre première fois ? »

L'impulsivité brisant un glacier.
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MessageSujet: Re: l'homme à l’œil masqué | Bermamour
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