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 human nature #cheshire

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conscience vouée à l'errance
Lootus
Lootus
conscience vouée à l'errance


MESSAGES ▲ : 17
DATE D'INSCRIPTION ▲ : 20/03/2015
AVATAR ▲ : Kozume Kenma → Haikyuu‼
DIT ▲ : chaton
ANECDOTE ▲ : ses yeux sont ceux d'un chat, il peut voir dans l'obscurité.
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MessageSujet: human nature #cheshire
human nature #cheshire RxkgjUaDim 19 Avr - 2:04

human nature



Détenir cette auberge féline me fascinait autant que ça ne me tracassait. C’est un pur plaisir que de me réveiller aux doux miaulements cassés des chatons, ça devient un peu plus terne quand je ne vois plus mes chevilles à cause du mouvement de foule ou plutôt du mouvement d’estomac sur pattes. Une fois nourries, je suis en paix pour approximativement un quart d’heure. Je m’enferme généralement derrière l’auberge pour apprécier un petit déjeuner sans arrière-gout de boule de poiles ou sans la cacophonie bestiale et autres broutilles dont je ne serais que victime.

Si c’est le début de semaine, je m’absente avec ma brouette et reviens généralement avec une ou deux bestioles. Le reste du temps, j’accueille clients et m’occupe des dizaines de pelages occupant les toits. J’avais décidé qu’aujourd’hui serait repos et que si Mizar voulait aller se percher au-dessus dans un pot de fleur oublié, alors Mizar irait. Lootus est hors service.

Du moins je pensais. J’espérais. Mes muscles étaient au maximum de leur relaxation et le moindre mouvement brusque me peinerait probablement. Pourtant, mouvement brusque je fais et c’est comme une décharge électrique qui s’éveille dans mes nerfs et une panique qui me prend de nulle part alors qu'un bruit retentit dans l'auberge.

J’aurais donc passé toute mon après-midi ainsi que soirée à la récolte de chats dans tout Libra et au dela de ses frontières. Non non, je n'avais pas eu une soudaine envie de récolte, mais peut-être qu'eux, avaient eu envie de goûter à de nouvelles aventures. Trois. J’aurais donc passé mon temps à chasser trois chats de l’auberge à travers la ville. Je les aurais retrouvé vers vingt-trois heures, tel affichait les horloges de la ville.

Mizar et ses deux copains qui avaient voulu se faire la malle dormiraient aujourd’hui dans un placard, oui oui. Le couvre-feu sonne à l’auberge et il me suffit de tirer les rideaux pour rompre la lumière de la Lune qui à elle seule illuminait toute la pièce. Pourtant, je me sens de me faire éclairer quelque plus et me pose sur le palier du perron, seul avec mon thé saveur je ne sais trop quoi. La nuit est fraîche et le gout dans ma gorge un peu fade. Il vire vers l’amer lorsque j’aperçois une chose étalée sur le sol. Un peu trop large pour être un chat, un peu trop petit pour être un missile extra-terrestre, je pose ma tasse sur le perron et me lève de la plus grande des méfiances possibles. J’évite les bruits et j’allège ma respiration dans le plus grand des doutes. J’aurais dû juste rentrer à l’intérieur et fermer la porte à quadruple tour, je me répète sans cesse alors que je continue mes petits pas vers la chose – j’ai dû le dire à voix haute une fois ou deux tellement je paniquais. Du bout de ma chaussette, je tâte légèrement la chose pour en définir la matière d’un corps humain. C’est déjà un peu plus rassurant, mais tout autant flippant. Je laisse un lourd soupir m’échapper et continue de donner des petits coups sur la victime.

« Hey, » ma voix est calme, je me dis qu’il ne faudrait pas crée de mouvement dans le quartier… je regarde les alentours et me souviens que si j’avais choisi de faire cette auberge éloignée des principales habitations, c’est probablement pour ce genre de choses. « HEY ! » Je n’ai donc aucune raison de retenir ma voix.

« Hey, c’est pas un refuge pour clochards ici et la pelouse a encore moins été faite pour servir de matelas aux--- hey. » Je m’arrête alors que j’aurais pu partir dans une tirade polémique, mais je préfère conserver ma voix pour quand ce spécimen aura les oreilles ouvertes, éventuellement. En tâtant un peu plus son corps, j’arrive à en définir la structure, les membres… Et puis, accidentellement peut-être, mon pied se pose sur le triangle d’intimité de l’individu et j’y appuie une pression probablement assez forte pour lui faire remonter ses liquides jusque dans l’estomac. Non, non j’aurais pas dû faire ça.

Thémis, j’espère vivre demain sans membre manquant et vivre heureux avec cette action loin de ma conscience.


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coeur souillé de noirceur
Cheshire
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coeur souillé de noirceur


Féminin

MESSAGES ▲ : 42
DATE D'INSCRIPTION ▲ : 19/03/2015
AVATAR ▲ : Tetsuro Kuroo - Haikyuu!
DIT ▲ : Chess - Crazy cat - comprendra qui pourra
ANECDOTE ▲ : psychopathobie la peur de devenir fou
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MessageSujet: Re: human nature #cheshire
human nature #cheshire RxkgjUaLun 20 Avr - 0:46

HUMAN NATURE
Le vent se lève. Il souffle doucement, il berce, c'est apaisant. Tout le monde trouverait ce moment riche en sérénité, tout le monde apprécierait cette brise éphémère, ce doux instant... Mais Cheshire n'est pas « tout le monde. » Le vent souffle trop à son goût, il n'arrive pas à allumer son petit plaisir et ça le rend barge ; ça le rend dingue bordel. En soit, il adore les brises, surtout par des journées ensoleillées comme celle-ci ; surtout vu comment le soleil tapait comme jamais ; mais son honnêteté disparue lui faisait dire le contraire. Ce vent était relou, ce vent faisait chier et le fait qu'il ne puisse pas allumer son pétard pour se détendre le faisait encore plus rager. Il s'étire d'une façon féline, continue sa marche dans les rues de la ville de Libra. On lui avait dit de se méfier, qu'une personne trafiquait déjà par ici et qu'il valait mieux ne pas la mettre en rogne ; son prénom, il ne s'en rappelait plus et en soit, Cheshire n'en avait strictement rien à foutre, ce genre de détails et d'histoire ne l'intéressait pas. Il faisait ce qu'il lui plaisait, quand ça lui venait et quand ça lui chantait. Pas besoin d'être méfiant, pas besoin de se poser quarante questions ; pas besoin de le prévenir en somme, il s'en tamponne, s'en beurre la raie.

Le vent se calme, mais pas lui. Malgré que son pétard soit allumé, Cheshire n'arrive pas à se détendre, il ne sait pas pourquoi. Tout autour de lui le faisait rager ; tout autour de sa personne lui donnait envie de tout casser. Les gens souriants, qui abordaient tous un sourire enjoué et franc ; alors que lui ne savait même plus comment plisser les lèvres pour un sourire honnête. Il s'étire encore, la flemme le tuerait sans aucun doute un jour, mais cela l'importe peu pour l'instant. Dans l'immédiat, il avait un client à aller voir, après, il serait libre de lézarder au soleil ; en soit, c'est peut-être ça qui le fout de mauvaises humeur, le fait de devoir bosser en un aussi beau jour... On va dire que c'est ça, de toute façon, Cheshire lui-même ne sait jamais pourquoi il rage.

Démarche nonchalante, il faut avouer qu'il vient rarement à Libra, pas qu'il n'aime pas l'ambiance, mais il faut avouer que les autorités grouillaient telles des fourmis ici et sa tête inconnue ne l'aidait pas à passer inaperçu. Il passerait bien par les toits, mais s'il se faisait griller, il était certain d'atterrir dans les geôles et de pas en ressortir d'aussitôt. Plus vite, plus vite... Cheshire n'en pouvait plus, trop chaud, trop de vent, trop de soleil, trop de lumière ; putain de boulet jamais content. L'endroit du rendez-vous n'est plus très loin, il voit l'homme à qui il doit vendre ses cachets ; des trucs qu'il chapardait à droite et à gauche quoi. Il se fait attraper par le bras et hop, le voilà dans une sorte de cave, à sortir sa marchandise après avoir vu la couleur des billets. La transaction ne dure pas plus de quinze secondes ; les gens ne se méfient pas de lui et lui, tant qu'il à l'argent, il est content.

Cheshire s'est pourtant habitué pendant ses quinze courtes secondes à la luminosité et la fraîcheur de cette cave à tel point qu'il y aurait bien piqué un petit somme ; mais l'heure n'était pas à la sieste, il lui fallait se barrer... Se barrer ? Maintenant ? De Libra ? Hors de question. Le voilà qui se balade, qui visite des endroits qu'il n'a jamais explorés... Il n'avait pourtant pas imaginé rester jusqu'à ce que la nuit pointe le bout de son nez. Lui, il s'était posé pendant plusieurs heures sur les rives, à écouter le ruisselant de la rivière ; cela sonnait comme une berceuse à ses oreilles et en effet, il trouva bien vite le sommeil. Un peu trop longtemps même. La nuit est tombé, il est ultra tard, des gardes rôdent et Cheshire vagabonde dans les rues ; bien trop tard pour rentrer chez lui... Enfin, chez lui, vu le taudis qu'était sa baraque, on ne pouvait clairement pas appeler cet endroit un « chez-soi ». Que faire ? Squatter une pelouse en attendant le matin ? Ce ne serait sans doute pas une mauvaise idée. Attendre à la gare serait bien trop pénible... Dans la mémoire de Cheshire lui survint un lieu, un lieu qu'il avait déjà squatté plus tôt ; quelques semaines peut-être. Il ne chercha pas plus loin et se dirigea en quête de ce lieu que lui évoquait sa mémoire. Une sorte d'auberge, mais une auberge un peu spéciale s'il se rappelait bien. Qu'importe. Il est devant bien rapidement ; et c'est aussi rapidement qu'il s'écroule une nouvelle fois sur la pelouse soignée de cet endroit...

Une voix. Il entend une voix. Lointaine ; un peu énervé, un peu agacé. Cela doit survenir d'un rêve ; peut-être une faille à la "Inception", il va peut-être passer d'un tableau à l'autre.. Ou pas ; osef, il est super bien ; il se sent super bien en cet instant, dans un état de latence ; une sorte de léthargie qui va très vite disparaître vu ce qu'il est en train de sentir. On le touche et dieu sait à quel point il n'aime pas être touché en dormant ; ou peut-être que si... En fait, Cheshire ne sait pas et ne veut pas savoir. La voix survient encore, se loge à ses oreilles ; c'est fou, cette voix aussi le berce... Mais putain, cette voix, il la connaît. On le touche encore plus, avec plus de force et sur une zone pas vraiment prévue pour qu'on y dépose une enclume. Il s'étire, légèrement, pivote un peu, quitte sa position fétiche pour se mettre sur le dos et ouvrir lentement les yeux... Ouais, cette tête, y avait pas de doute, il la reconnaissait d'entre milles. C'est le mec qui tient cette auberge, un mec que t'as déjà croisé, un gars qui t'a déjà prêté son canapé... Cheshire, tu t'en rappelles ? Oui ? Non ? Peut-être ? Ok. Il soupire lentement avant d'élever la voix en regardant le pied du jeune homme.« Pas que ça me déplaise quand on me touche à cet endroit, mais j'aimerais bien qu'on parle avant. » Pas crédible, pas du tout, mais c'était sortit comme ça, spontanément. Il ferme les yeux, s'étire une nouvelle fois, regarde autour de lui. « Il semblerait que j'ai encore squatté ta pelouse ; fais-moi une carte de fidélité. » Non, non, non et NON. Cheshire ne passerait pas sa vie à dormir sur cette pelouse, retaper sa baraque, ce serait son option quand il rentrerait à Eraclae. Il s'étire encore une fois, puis baille bruyamment avant de se gratter le ventre ; c'est fou ce qu'il peut ressembler à un vieux parfois. « Alors, quoi de neuf ? » est-ce que t'en avais vraiment un truc à foutre ? Avoue que tu veux juste dormir... « Les affaires ça roule ? » mais c'est pas un truc que tu pourrais lui dire...

Il s'assoit sur le sol de la pelouse ; bizarre, elle est un peu humide... Une auberge pour chat, une pelouse humide... Non... Bordel non. « Il semblerait que tes chats aiment pisser n'importe où... » En même temps Cheshire, t'es pas chez toi... Il dégaine une cigarette, l'allume et arque un sourcil en regardant Lootus. « Si j'pouvais utiliser ta salle de bains, ça m'arrangerait. » Non, ça ne t'arrangerait pas, ça ferait que t'agacer un peu plus... Cheshire déteste squatter chez les autres, mais il le fait quand même. Cheshire déteste utiliser la salle de bains des autres, y'a jamais les produits qu'il utilise... Cheshire est dans la merde. Ou peut-être pas. Parce qu'il faut l'avouer, chez ce mec, c'est plutôt sympa.

Lootus & Cheshire ▬ 1322 mots ▬ Bon, c'est pas terrible, mais je t'aime /DIE/
© Paindore
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MessageSujet: Re: human nature #cheshire
human nature #cheshire RxkgjUaMer 22 Avr - 16:48

human nature



Le sang me monte à la tête alors que l’homme se réveille sous mon pied que je rétracte aussi tôt. J’aurais pu le faire autre part, sur sa tête par exemple, mais peut-être que j’avais ressenti un élan de sadisme à cause de son comportement arrogant – s’affaler tel une larve devant mon auberge. Cet élan de sadisme perdure alors que j’arrive à déchiffrer le visage de l’individu. Si j’avais su plutôt que Cheshire était celui à salir ma pelouse, je n’y aurais probablement pas prêté attention. Je lui aurais tout autant accidentellement renversé mon thé au visage et serait rentré, toujours en fermant à la porte à quadruple tour. Je ne ressens point de haine envers lui, pourtant c’est toujours un effort de trop que de parler avec lui. L’association de son tribut et de ma personne est probablement pire que le chat vétéran de l’auberge en contact avec un nouveau venu.

J’ai beaucoup de peine pour Cheshire, et de l’espoir. Je sais pertinemment qu’il est futile de penser qu’un damné puisse un jour trouver un substitut à son tribut, comme si un vagabond pouvait changer sa naissance, comme si un jour je pouvais arrêter d’espérer sur des choses toutes aussi futiles. Il n’est pas mauvais, en soit, peut-être mauvaise fréquentation et relou à la longue.

J’ignore ses remarques inutiles et songe sincèrement à remplacer cette pelouse par des graviers, peut-être que ça l’inciterait à ne plus squatter ici, ou a juste louer une chambre à l’auberge. « Je me porte. Par contre ça a pas l’air d’être ton cas. La pelouse aura beau ne pas avoir été faite pour y dormir, les lits n’ont pas non plus été faits pour rester vides. » Au bord de l’arrogance, j’enfouis mes mains dans les poches de mon pull et soupire lourdement à ses plaintes et besoins. « Surveille tes mots Cheshire, ça risque de mal se passer si tu oses critiquer le moindre fait de mes chats. J’ai des griffes, moi aussi. »

Son tribut m’intrigue, dans le sens où je ne sais pas vraiment si un jour je m’y adapterais, du moins s’il compter continuer de squatter ici. Il me faut toujours un long temps de réflexion avec de lui répondre, j’essaye de chercher un sens cacher entre ses mots, entre chaque lettre je cherche la vérité, je détourne son tribut et essaye de déchiffrer l’homme qui porte ce poids. Le mensonge est rarement un trait appréciable, pourtant si Cheshire doit vivre avec, alors je pourrais surement faire des efforts et essayer de passer outre son tribut. Mais pas pour l’instant. Pour l’instant, monsieur est client. Sans un mot de plus, je traine mes jambes de nouveau vers le perron et après avoir attrapé la tasse de thé, ouvre la porte, faisant un signe de tête à Cheshire pour l’inviter à l’intérieur. Mentalement, je me répare au même mouvement de foule de tous les matins, l’excitation générale lorsque l’intérêt des chats est assez titillé pour les lever de leur lourd sommeil.

La cloche de l’auberge sonne à l’ouverture de la porte et ça provoque un premier miaulement et une première tête qui se lève, les oreilles frétillantes. Je m’écarte un peu de la porte pour laisser Cheshire entrer et la vingtaine de chats affluer aux pieds de l’invité. Ayant déjà squatté – littéralement – l’auberge, l’odeur de Cheshire leur est maintenant familière et c’est sans gênes qu’ils se ruent à ses pieds, la cacophonie de ce matin de nouveau envahissante. « Tu fais partie de leur bande. » Je laisse entendre derrière un léger ricanement. J’attrape deux chatons coincés en plein milieu de la foule et les posent sur les deux épaules de Cheshire. « Ou peut-être que je devrais t’engager en tant que porte-chats si tu veux continuer de squatter ma pelouse, ou les lits, au choix. »

Non, peut-être pas. L’avoir au quotidien serait probablement une corvée de plus et bien que mes tympans approche l’explosion à cause de ces miaulements constants, j’aime être seul à l’auberge.  J’aime me balader nu, oui oui.

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