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 SMILING LIKE AN ALIGATOR # silas

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conscience vouée à l'errance
Silas
Silas
conscience vouée à l'errance


Féminin

MESSAGES ▲ : 217
DATE D'INSCRIPTION ▲ : 23/12/2014
AVATAR ▲ : cecil ✘ wtnv (angelboobs t'as tout mon amour usee)
DIT ▲ : l'insatisfait
ANECDOTE ▲ : amateur de sourire d4rk. n'aime pas les kikoo, sauf icare. s'invente une vie à chaque nouvelle rencontre. se retient de glousser à chaque compliment. ne vous aimeras sans doute jamais plus que ses cravates. passe sa vie sous sa tente, ou sur son dromadaire. fuck les repas équilibrés.
FICHE RS ▲ : ✘ come on, get drunk, u know u wanna ✘

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MessageSujet: SMILING LIKE AN ALIGATOR # silas
SMILING LIKE AN ALIGATOR # silas RxkgjUaDim 28 Déc - 18:15














silas
27 ans
vagabond
insatisfait
silas



poussiere


APPELLATION - Silas; ça siffle au début pour glisser sur la langue, aussi doucereusement qu'un bon vin blanc . C'est comme une sucrerie, un parfum suranné, une onde qui s'envole un peu trop loin, sans qu'on puisse en déceler l'intérêt. Un mot qui se susurre, au coin de l'oreiller. Mais quand on finit par prendre plus conscience de l'être qui se cache derrière cette consonance, Silas, ça finit par se cracher. ça finit par débecter. Comme un nom transcendé par la haine. Quelque chose que l'on n'oublie jamais.
Silas,
un prénom court, cinq petites lettres, qui veulent pas dire bien des choses. Silas, c'est ni plus ni moins qu'une Antiphrase à lui seul, un homme voué à se perdre dans l'histoire, alors que tout ce qu'il demande, c'est de briller.


SURNOM - Silas est l'insatisfait. Si lasse est l'insatisfait. Silas est le casse-pieds. Si lasse est le casse-pieds.

ÂGE PHYSIQUE - Si l'on devait donner un âge physique à Silas, ça jonglerait entre les vingt-cinq / trente ans. On a du mal à le placer quelques part. D'un côté, des traits si lisses qu'on se perdrait dans leur continuité. D'un autre, un regard qui semble cacher bien trop de choses pour que l'on puisse le répertorier.

METIER - technicien spécialisé dans la surveillance des téléporteurs. Artiste touareg le reste du temps.

LIEU DE RESIDENCE - Silas habite à la fois partout et nulle part. Il avance, de ville en ville, de village en village, avec son dromadaire, sa petite tente et son duvet. Mais il préfère l'aridité de la fournaise écarlate, ainsi que la somptuosité des plages azurées. Il ne juge que par les étoiles. Bohémien radical. Âme friable. Mais libre.  

GROUPE - Vagabond. Il a du mal à se l'admettre, mais ce qu'il affirme jour et nuit n'est que mensonge. Silas n'est qu'un fils du néant. Qu'on trou béant dans lequel il s'enfonce.

NAISSANCE - Silas a prit vie dans les méandres de l'âme. Silas, c'est une chose qui s'ancre dans bien des histoires. On en entends souvent parler, après tout, de l'insatisfaction. De ce sentiment qui vient vous oppresser à longueur de temps. De celui qui vous rend honteux de ne pas avoir pu avancer un peu plus, de celui qui vous empêche d'être heureux, satisfait alors que tout vous réussi. C'est le sentiment de bien des hommes. de bien des femmes aussi. C'est celui qui vous prend les tripes et qui vous incites à tout remettre en cause. C'est aussi celui qui vous amène à tout donner de vous. Toujours.
Et à jamais.




500 miles



Ça fait quoi d'être là Silas, tu nous dis ?
Ça fait quoi de quitter le noir ?
De voir ?
Ça fait quoi de sentir ton coeur vagabond battre pour la première fois ?
Tu t'sens comment, là, maintenant ?
Comment tu vis dans cette enveloppe ?
Allez dit Silas, dis-nous tout.
Ça fait quoi de pouvoir vivre à Libra ?
Ça fait quoi de vivre tout court ?

~


Tu te retrouve dans l'obscurité. L'eau froide vient tremper tes cheveux, et ta tenue, jusqu'à tes pieds. Tes vêtement viennent se coller contre ta peau. Ils embrassent tes formes inexistantes. Ils s'avachissent pour ne faire plus qu'un avec ta chair. ça fait froid dans ta nuque. ça fait froid dans ton dos. ça fait froid sur tes os. Tu t'écartes comme tu peux de l'eau, l'coeur qui marave ta cage thoracique comme pas permis. Les épaules tremblantes, les paupières fermés, tu te rend compte que t'as spawné. Que t'es apparus. Que tu n'est plus qu'une idée. Que tu n'es plus qu'un simple songe. Qu'un mot.
MAIS NON
Tu refuses. Tu peux pas ressentir. T'étais pourtant voué à ne rester qu'un parfum suranné. T'étais censé continuer à alimenter les histoires, les disputes, les pensées.  On a pas le droit, de faire de toi quelque chose d'aussi ignoble. On a pas le droit, de te rendre tangible. De te rendre humain. Frustré, tu serres les poings. Tes jointures en blanchissent légèrement avant que tu ne mordes nerveusement ta lèvre inférieure. T'as peur d'ouvrir les yeux. T'as peur de faire quoi que ce soit en fait. Peur que ce ne soit vrai. Peur que tu sois condamné à rester. Tu sens une légère raideur, qui vient cambrer ton dos. Le froid s'insinue en toi. T'as l'impression d'être à deux endroits bien différents. Tu sais pas vraiment comment c'est possible. T'ignores tout, de l'après.

Finalement,
tu ouvres les yeux. Puis tu la vois, en alternance, juste l'espace de quelques secondes. Tu ne saisis pas tout. Tu vois des formes. Des couleurs. Et elles finissent par monter, tes envies d'ailleurs. Ta curiosité, qui ne demande qu'à être assouvie.
Mais c'est toujours flou. Ton propre corps se joue de toi. Il commence, comme tu pourras t'en rendre plus pleinement compte par la suite. T'as le remord qui grimpe le long de ta gorge aussi sèche et aride que tes pensées morbides. T'as le chagrin qui monte aux yeux. T'aimerais pleurer tout ce que t'as, te soulager de cet énorme poids, mais non, tu peux pas. Seules quelques gouttes finissent par s'extraire de tes cataractes. ça rend le monde autour de toi encore plus flou. Encore plus terne. Encore plus laid. Meurtri par toi même, par ton tout on ne peut plus incontrôlable.
Par ta propre vision des choses.

~

On a fini par te trouver dans l'eau glacée des jetées. Vers la passe de cristal.
Par pur hasard, alors que tu tâtonnais à la recherche de ce nouveau monde. Puis on t'as amené sur Libra, avant de t'acheter des lunettes. Ainsi, t'as découvert, que rien qu'au début, t'étais affreusement mal conçu. Tu t'es demandé ce qu'ils avaient foutu, quand ils ont décidé de te créer. Ils devaient s'être pris une bonne petite cuite pour pas se rendre compte d'un dysfonctionnement pareil. Tss.
Une fois la paire de lunettes achetée et mise sur le nez, tu vois bien mieux. T'as moins de mal à te rendre compte de la beauté des lieux. C'est vrai, après tout, que c'est beau. Même si ça manque de quelques choses que tu ne pourrais absolument pas décrire. Peut-être de nuances, malgré le fait qu'elles soient on ne peux plus présentes. Peut-être de boutiques, bien que les vitrines envieuses te tendent les bras sur tout le périmètre de la rue. On finit par t'indiquer un hôtel, où on t'apprends que pour vivre ici, tu vas devoir travailler. On te regarde bizarrement, cependant. Comme si t'étais différent. Comme si il te manquait un truc, à toi aussi. Une chose que t'es incapable de cerner. Plus tard, t'apprendras que ça s'appelle une vie. Ou une mort. Et c'est tes prunelles violettes que les gens épient avec tant d'insistance. Tes tatouages sauvagement ancrés dans ta peau, également. T'arrives pas à comprendre en quoi tu diffères des autres. T'ignores complètement ce que tu es. Y'a juste cette couleur insipide qui dansent au fond de tes yeux, juste pour le faire comprendre à tout l'monde que t'es pas ce qu'ils peuvent croire;
juste pour qu'ils décèlent l'abomination
juste pour qu'ils puissent s'éprendre de ce détail futile.
mais si juste.

Parce que oui, t'es pas comme eux. T'es différents, et ça tu l'as compris très rapidement. Rien que quand t'as vu les âmes s'appeler entre elles. T'avais pas de nom toi. Ou tu t'en souvenais pas. Peut-être que c'était ça. Peut-être que t'étais un sauvé doté d'un oubli total de ton vécu. T'avais beau te poser ces questions, au fond tu savais. Mais te l'avouer, la vérité, tu n'étais pas prêt. T'as besoin de temps pour le reconnaître, toi, l'insatisfait de tout, et en particulier, de ta condition. C'est pour ça, qu'aux gens, pendant le travail, tu leurs poses trop de questions. Tu les questionnes sur ce dont ils se rappellent. Tu leur demande, ce qu'ils faisaient avant d'arriver là. Et en échange, tu t'invites une vie bien. Une qu'on pourra écrire à l'encre, fluide, pour noircir les pages qu'il manque. Qu'il te manque.

~

Un jour t'es péruvien. Un autre, américain. Un jour t'es homme d'affaire. Le lendemain, militaire. Un jour, t'as une femme, celui d'après, t'en as deux. Tu cherches le titre qui te convient. Tu t'accapares des histoires, des souvenirs pour remplir ta vie, pour la former, la modeler, jusqu'à trouver ce qui pourrait enfin te plaire. Tu t'aventures dans un chemin tortueux, semé d'embûches, dont tu ignores la fin. Tu sais pas si tu le trouveras, ton bonheur. Toi, l'insatisfait.

~

Dans le désert, ce jour là.
Tu t’entraînes dans un nouveau fatras.
tu sais pas s'qu'en ressortira.
tu sais juste que t'es là.
encore et toujours
là.

Et tu le vois au loin. L'être blessé. L'autre associé. T'ignores encore c'qu'il représente pour toi. Mais une chose est sûre, lui il te quittera pas. Vous ferez la route à deux, désormais. Toi et le dromadaire. Comme des amis déconfits. Comme des partenaires de routes. De la fournaise aux plateaux glacés. Cet espèce de fumier, il l'a appelé Merlin. Comme celui dont il a entendu parler un jour. Un magicien rien que pour lui. Un enchanteur pour lui donner le goût de vivre. Merlin, c'est le truc à une bosse que tu traînes partout sans que cela ne te choque personnellement. C'est devenu ton premier moyen de transport après que ton skate eut été confisqué à Libra, à force d'écraser les pieds des passants. Dessus, il y a tout un tas de choses.
Ton sac.
Ton bouquin.
Ton semblant de bonheur.

et ta vie.



Tu frictionnes nerveusement l’extrémité de la tige contre l’émail. Les centaines de petites pousses s'agglutinent dans les trous, puis remontent sur les bosses, procédant à leur petit balai quotidien. Un fouillis transversal pourtant coordonné par les mouvements répétitif de ton coude.
De haut en bas. De gauche à droite.
Le goût acidulé du citron vert vient pétiller sur tes papilles pendant que,
pour la dixième fois, tu relis le bouquins que t'as ramené sous la tente pour ce soir, à la lueur de ta lampe torche. Les lunettes au bout du nez, t'as l'impression que tu passes encore et toujours à côté d'un détail, comme s'il fuyait ton regard posé. Tes prunelles violettes s'agitent en repassant sur le papier. Violettes, douces et rêveuses, et pourtant traversées en ce moment même par un sérieux monumental. Elles tentent de lire entre les lignes, sans succès. Un soupir finit par s'échapper de tes lèvres affriolantes, puis le bout de tes doigts vient tripoter ta barbe naissante. La frustration envahit tes pores, ça fait des semaines que tu bûches sur la même chose, des semaines que tu tournes en rond, et ça te saoule éperdument, même si tu continus, encore et toujours, transis par l'envie de comprendre. Tu finis par te redresser et appuyer ton dos sur le fauteuil, à cran de buter sur la même chose. Assis comme tu l'es, en tailleur sur le cuir noir, t'as pas l'air d'en mener large. Les cernes viennent creuser ton visage. L'agitation se lit sur tes traits. Seul, tu te laisses aller. Tu psychotes. Tes canaux veineux rougissent dans tes yeux à force de t'acharner. Tes cheveux blonds, d'habitude si soyeux semblent ternes, sans saveur alors qu'ils devraient resplendir pour attirer les filles. Ta morphologie on ne peut plus séduisante devrait être enveloppée dans un costume Prada au lieu de se fondre dans un jogging passe partout. Mais seul, tu te laisses aller. Seul, t'as pas besoin de ton mètre 87 pour faire graviter les demoiselles autour de toi. Seul, t'as pas besoin d'avoir l'air beau, sympathique.  Seul, t'as pas besoin de ton image d'irréprochable, de ton smoking cinq étoiles. Seul, tu t'empêtrerais pas avec l'envie d'avoir l'air si parfait. Mais le problème,
c'est que t'es jamais seul Silas.
jamais.

Et c'est ce monde qui te fait exister. C'est lui qui te ronge, lui qui te créé, lui qui te guide, lui qui t'amène à être ce que tu es. Lui qui fait que tu brosses tes cheveux blonds. Lui qui automatise tes sourires pas vraiment sincères. C'est grâce aux autres que tu vis,
que tu es ce que
tu es.

Silas c'est un type plutôt space,
tu sais pas trop quoi en penser à première vue, il a l'air d'avoir le monde à ses pieds, il a cette façon de se rendre important aux yeux des autres, de grimper dans leur estime sans avoir besoin de faire grand chose. Faut savoir aussi qu'il est loin de se prendre pour un minable. C'est un  homme, un vrai. Il porte un nom que vous avez forcément entendu quelque part. Oui, vous savez, c'est le type qui check les téléporteurs. Celui qu'a un des boulots les plus pépères de Libra, vu qu'il n'y a pas encore eu un seul signe défectueux de la part de ses appareils. Mais il est toujours là, Silas, il attends, au cas où.

Silas, il sait ce que les gens veulent entendre, donc il s'arrange pour le leur dire. Un baratineur de première. Un gars qui brasse de l'air. Mais un type qu'on a tendance à croire. Un peu trop. Et pour cause. C'est quelqu'un d'intelligent. Quand on le voit le nez plongé dans les bouquins, ou en train de déblatérer des théories fumeuses à la Sherlock, c'est dur de le nier. Alors parfois, Silas, on lui lance des regards d'incompréhensions en mode, da fuck, qui est ce type ? Pourquoi ? Comment ? Whut ? C'est simple, il bosse. Il passe son temps à la bibliothèque, caché entre deux rangées de bouquins. Silas ne lit pas, il absorbe, il dévore l'information. Car le savoir, c'est la puissance, et que de puissant, Dieu seul sait à quel point il en a besoin.

Silas, ouai, il est bon. C'est genre le produit qu'on pourrait mettre dans les promotion sans franchement en baisser le prix. C'est le truc qu'on pourrait s'arracher, s'il était pas aussi bizarre. Silas, il a ces astuces, et il en use comme bon lui semble. C'est l'ami de tous, et celui de personne à la fois. Parce quand il s'agit d'autre chose que les bouquins qu'il a lu, que l'endroit où il a dormi, que la fille qu'il a envoyé paître, du dernier tableau sur lequel il a conversé ou du dernier tube de dentifrice venu s'ajouter à sa grosse collection on ne peut plus étrange, bah il est pas capable d'entretenir une conversation sans devenir sarcastique ou dragueur selon la situation. Profiteur à l'extrême, c'est un peu sa mentalité depuis son arrivée, sans que ça se voit forcément. Silas, il dit se foutre de tout, il prend cet air je m'en foutiste des PDG quand on leur dit qu'un truc se passe pas bien. Comme s'il était intouchable, il se contente de briller.  Tant que son univers à lui n'est pas chamboulé, tout va bien, R.A.S. Et il attire Silas. Il brille comme une étoile. Il a ce doigté pour les relations humaines. Ce petit truc qui fait qu'on le voit comme l'ami, le confident, le frère et qui le fait entrer dans la sphère des gens sociables. Il aime parler des autres, il boit leurs paroles Mais quand c'est son tour, de parler de lui, ça coince dans sa gorge. Juste parce qu'au fond, il a rien à dire.

Car il aime pas se confier. Il s'ouvre pas. Silas, il se sent faible quand il se met à dévoiler sa vie. Il supporte pas de se sentir comme ça, alors il se joue des autres. Il s'invente une vie de mariole parfait, sans problèmes, une vie comme il l'aurait souhaité. Silas, c'est le type qui vous aime pas car vous incarnez ce qu'il n'aura pas. C'est celui qu'aurait voulu avoir une vie normale, des parents normaux, des amis normaux. Sauf qu'il a rien de tout ça. Il a juste ses rêves éphémères et ses mensonges pour vivre convenablement.  Mais au fond, Silas a beau se sentir faible, il est pas du genre à mordre la poussière en se laissant sagement faire.  C'est un battant.  Tant qu'il y a de la compétition, de l'espoir, il usera de tous les moyens en sa possession pour se défaire de ses adversaires et gagner. Plutôt irréfléchi et borné au centuple, un peu détraqué aussi, il n'hésitera pas à mettre sa vie en danger, tant qu'il y a la carotte au bout de l'allée. C'est aussi simple que ça. Il est avide de sport aussi, particulièrement de volley-ball.  Il a pas mal d'équilibre et quelques muscles sous le capot, puis il s'en sort bien. Forcément, ça compte.

Ce qu'il faut savoir, avec lui, c'est aussi qu'il n'en fait qu'à sa tête, et qu'il ne fait confiance qu'à lui, et exclusivement à quelques autres élus. Après, faut pas s'attendre à un cadeau de sa part à la saint valentin. Faut pas non plus trop l'attendre, car il met du temps pour se décider. Et faut surtout pas s'y attacher trop, car quand il voit que ça dépasse le stade qu'il accepte, il délaisse, il malmène. Le truc que beaucoup lui reproche, c'est son côté dragueur. On le prend pour un badboy, c'est en quelques sortes l'étiquettes qu'on lui colle systématiquement sur le front.  Et pourtant, Silas, c'est tout le contraire d'un Don Juan. C'est le beau parleur, parfois vulgaire, qui fuit dès que ça passe le stade des mots, des regards chargés d'envie, des battements de cils, des tambourinement tapageurs. Il disparaît sans outre mesure puis passe à autre chose. Sans même un bisou d'adieu à la princesse.
On le croit passé à l'acte un bon nombre de fois. Mais non, pas Silas. Silas, c'est le puceau, pas l'homme qu'on aime s'imaginer sous la couette.

Hormis ça, Silas, c'est un gars qu'il faut mieux avoir de son côté en période de crise. Il a le chic pour remonter le moral même quand le sien est au plus bas, avec son humour à deux balles. Il fait du skate assez régulièrement, et on le lui a confisqué quand il a troublé la paix quotidienne des habitants de la cité en écrasant une bonne vingtaine de pauvres pieds. Sinon, il aime bien qu'on fasse son petit déjeuner, et qu'on prenne soin de ne pas le réveiller.  Il en a rien à faire de la politique. Il finit toujours par cracher sur ceux qui voient la vie en rose Il sait faire la fête, trouver des choses improbables à faire, et déconner quand on lui sort le nez des bouquins. Il a un parapente, son dromadaire, trouvé il y a peu dans la fournaise, et sa tente pliable. Il ne s'en sépare quasiment jamais. Il attend le bon jour pour le sortir et grimper le plus haut possible avant de s'élancer dans le vide. Il adore les sensations fortes. Il jette son argent par les fenêtres, assez compulsivement, mais il reste radin avec les autres. Au fond, Silas, il est pas si adorable qu'il en a l'air. Il aime pas les moralisateurs, les gens trop protecteurs, les lèches-bottes, le désordre, les salopes et pleins d'autres choses. Il a tendance à envier beaucoup les autres, damnés et les sauvés. Ceux qu'ont eu une vie, avant ici, qu'elle soit belle ou moche à voir. De plus, il lui arrive parfois de se trouver des modèles de références, des gens à qui il aimerait ressembler, un peu plus. Parce que Silas, il s'aime pas comme il est. Et il s'aimera sans doute jamais. Dans son sac, sur son dromadaire, il y a ses bouquins, ses gribouillis indéchiffrables, presque cryptés, et son peigne, le tout soigneusement rangé. Des vêtements, de la bouffe et pas grand chose d'autre. Pas de photos. Pas de souvenirs.Rien d'autres que des pages blanches qu'il noircis de ses rêves ternis.

Silas, il ment comme il respire, partant du principe que tout le monde fait pareil. Et pourtant, il déteste qu'on lui mente. Il s'invente une vie bien. Avec des trucs qui sortent de l'ordinaire. Il fait tout pour qu'on l'aime, mais pas trop. Il se nourrit d'espoir, de rancœur et de haine. Silas, c'est une poupée fragile, loin de ce qu'on imagine en le voyant la première fois. L'est comme ça Silas. Loin des autres, et pourtant si près. Silas, c'est une contradiction.
Quelque chose qui pulse.
Mais qui reste mal conçu.

En résumé, Silas, il est juste trop lui. Ni beau, ni parfait,
et c'est sans doute son plus grand regret.

feat CECIL【WTNV】because blond + viril + lunette  swag + maggle.
sexe: 22cm de féminité;
age: >je prend le 50-50, pour le demi muffin. On va donc dire que ça commence par 1. Puis qu'au final ça fait presque treize. coïncidence ? je n'pense pas. (ouai non, dix huit en fait, mais suis toujours pas claire dans ma tête).
pseudonyme: borderliness ou sid, me balade un peu partout sur le net. j'vous balance des paillettes. j'vous envoie du love. et j'fais prospérer la communauté avec ma feelzitude intempestive. Bref, ce forum est affreusement parfait. Trouvé grâce à mad'moiselle l'admin, alias savana (sisi comme les gateaux t'sais), affreuse bombasse qui balance des merveilles via skype. Puis je suis chaste et prude, aussi.











     ©borderliness



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DIT ▲ : Le débile
ANECDOTE ▲ : Dernier Iphone en poche et plus de followers sur twitter que Vincent McDoom, Icare c'était le kikoo que vous aviez toujours détesté.
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MessageSujet: Re: SMILING LIKE AN ALIGATOR # silas
SMILING LIKE AN ALIGATOR # silas RxkgjUaDim 28 Déc - 19:31

Eeeet BIENVENUE SILAS 8D
*tousse*

L'insatisfaction, comment ça va être trop cool D: Azi azi finit vite tout ça, I'm so curious :c
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conscience vouée à l'errance
Sahara
Sahara
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DATE D'INSCRIPTION ▲ : 05/05/2014
AVATAR ▲ : panty ; panty & stocking
DIT ▲ : le canari
ANECDOTE ▲ : elle se garde bien d'avouer qu'elle est une vagabonde, bravo l'honnêteté.
FICHE RS ▲ : i'll worship like a dog at the shrine of your lies

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MessageSujet: Re: SMILING LIKE AN ALIGATOR # silas
SMILING LIKE AN ALIGATOR # silas RxkgjUaDim 28 Déc - 22:53

Graou. ♥
Bienvenue toi, dépêche-toi de nous pondre la fin, on attend ça. /o/
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MessageSujet: Re: SMILING LIKE AN ALIGATOR # silas
SMILING LIKE AN ALIGATOR # silas RxkgjUaLun 29 Déc - 16:41

uzfhiojmzikfzhgopzi
Icare, c'est toi qu'est trop cool d'abord. puis jotem. je t'ai déjà déversé mon amour sur la cb. contente que silas puisse te plaire
puis je veux un lien avec ton kikoo
tehee
Sahara alias panty, purée de swag ultime qui te pond un forum si parfait que t'en oublie tout l'reste, même la voiture en panne qui fait que tu pourras pas aller t'acheter tes cadeaux de noël en retard (trollface).
Bref bref bref, c'est fini m'dame, j'espère que ça te plaira wuhu
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MessageSujet: Re: SMILING LIKE AN ALIGATOR # silas
SMILING LIKE AN ALIGATOR # silas RxkgjUaLun 29 Déc - 21:15

image de bienvenue
BIENVENUE SUR LIBRA ••

Ca y est, te voilà validé et prêt à parcourir les grandes plaines de Libra. Tu as désormais accès à l'ensemble du forum et est libre de rp avec le reste des âmes !

N'oublie cependant pas d'aller jeter un coup d'oeil aux bottins pour faire recenser ton personnage notamment.

Et surtout, amuse-toi bien et puisse ton voyage durer ! ♥️

Pas de suspens, tout est parfait, c'est beau, c'est bien écrit, Silas envoie du pâté bien frais. Bref. J'te valide, l'éternel insatisfait tehee
Bienvenue mon beau Silas. ♥️♥️.
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MessageSujet: Re: SMILING LIKE AN ALIGATOR # silas
SMILING LIKE AN ALIGATOR # silas RxkgjUa

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